Le roman "Des souris et des hommes" puise sa force dans les nombreux dialogues qui mettent en évidence la richesse de chacun des personnages. À travers une multitude de détails romanesques et un climat général qui se dégrade progressivement, des thèmes universels et mythiques sont abordés : la difficulté des rapports humains, la solitude, l'amitié, la responsabilité.
La solitude domine le roman jusqu'à sa fin. Presque tous les personnages sont relégués à cette solitude criante, solitude en lien avec ce qui fait que chacun est un être défavorisé. Ces hommes sont victimes d'une hérédité, leur ôtant toute possibilité de nouer des liens avec autrui : leur vie est dominée par l'instabilité.
[...] Il est le gage ultime que George puisse donner d'une fidélité réciproque qui a fondé leurs rapports. C'est pourquoi il choisit de donner à son ami une dernière fois le bonheur du rêve des lapins, seule forme de vie heureuse qui lui ait toujours été offerte. La mort perd alors tout caractère de violence pour devenir l'accomplissement d'un rituel réglé par l'amitié : la poésie des lieux, les bois et la rivière, mentionnés comme un dernier refuge concourent à faire de la scène l'accomplissement d'une utopie intime. [...]
[...] "Des souris et des hommes", John Steinbeck - solitude et responsabilité Le roman Des Souris et des Hommes puise sa force dans les nombreux dialogues qui mettent en évidence la richesse de chacun des personnages. A travers une multitude de détails romanesques et un climat général qui se dégrade progressivement, des thèmes universels et mythiques sont abordés : la difficulté des rapports humains, la solitude, l'amitié, la responsabilité. La solitude domine le roman jusqu'à sa fin. Presque tous les personnages sont relégués à cette solitude criante, solitude en lien avec ce qui fait que chacun est un être défavorisé. [...]
[...] Cette amitié est en corrélation étroite avec la notion de responsabilité. En effet, George, vif et intelligent, et Lennie, fort mais au potentiel intellectuel limité, demeurent toujours présents l'un pour l'autre, bien que, par pudeur, ils cachent leurs sentiments. L'épisode du chien de Candy, que celui-ci regrette de ne pas avoir abattu lui-même, est emblématique : il annonce et explique le choix final de George à l'égard de Lennie. L'acte sanglant par lequel s'achève le récit peut trouver plusieurs justifications. [...]
[...] Des Souris et des Hommes est un roman représentant l'esthétique naturaliste : les personnages sont souvent dépourvus de leur statut d'être humain et la solitude apparaît comme une fatalité à laquelle ils ne peuvent échapper. Candy perd son unique ami, son chien ; Crooks vit dans une écurie à l'image d'un animal. Néanmoins il retrouve son statut d'homme grâce aux visites de Lennie ; paradoxalement, ils se font mutuellement souffrir et replongent irrémédiablement dans cette solitude. Pourtant, opposée à la solitude, l'amitié des deux personnages principaux, parfaitement complémentaires, est le fil conducteur de l'histoire. [...]
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