Sophocle naît à Colonne, petite ville à côté d'Athènes, en 496 av. J.C. et recevra l'éducation habituelle pour les familles aisées. En 468 il gagne son premier prix de tragédie à Athènes contre son aîné Eschyle. Il en gagnera vingt ! Avant d'être lui-même détrôné par Euripide en 441. Sophocle a exercé des fonctions militaires dans la cité, mais jamais politique. Celle-ci ne l'attire pas plus que cela même si ses écrits ne peuvent éviter d'y toucher. Les discussions entre Créon et Antigone posent la question des droits fondamentaux des êtres humains, mais posent également le problème du pouvoir, de la force de la loi et des droits à s'y opposer (...)
[...] Fiche de lecture Œdipe de Sophocle ID FDL : 56 Œdipe de Sophocle Sommaire : 1. Biographie de Sophocle 2. Résumé d'Œdipe 3. Les idées 4. Le style de Sophocle Travail : 1. Biographie Sophocle naît à Colonne, petite ville à côté d'Athènes, en 496 av. J.C. et recevra l'éducation habituelle pour les familles aisées. En 468 il gagne son premier prix de tragédie à Athènes contre son aîné Eschyle. Il en gagnera vingt ! Avant d'être lui-même détrôné par Euripide en 441. Sophocle a exercé des fonctions militaires dans la cité, mais jamais politique. [...]
[...] Il refuse de parler et ne le fera que quand Œdipe l'accusera lui du meurtre. Alors, il dit que le meurtrier c'est lui, lui Œdipe ! Mais Oedipe ne peut pas le croire, aussi accuse-t-il Créon d'avoir soudoyé ce vieux devin aveugle afin de lui ravir le pouvoir. Mais l'autre de lui dire que Créon n'est pour rien dans cette affaire mais que c'est lui, Œdipe, qui est aveugle : Tu ne te doutes pas que tu es en horreur aux tiens, dans l'enfer comme sur la terre. [...]
[...] Le premier accuse le second d'être un félon. Mais Créon va nous révéler sa philosophie de la vie et, par-là même, donner une leçon à Œdipe. Il dit que puisqu'il est le frère de la reine et le beau-frère du roi, il profite du pouvoir sans en avoir les mauvais côtés et qu'il serait bien idiot d'en vouloir plus. Aujourd'hui j'obtiens tout de toi, sans le payer d'aucune crainte : si je régnais moi- même, que de choses je devrais faire malgré moi ! [...]
[...] Lui seul pourra l'apaiser par ses dires. Mais voilà qu'entre un Corinthien qui lui annonce la mort, de vieillesse, de son père, le roi de Corinthe. Œdipe est fou de joie puisque la prédiction d'Apollon ne peut plus se réaliser ! Mais le même Corinthien va lui révéler qu'il n'était pas le fils du roi de Corinthe, mais un enfant que lui-même avait reçu d'un berger et donné au roi dont la femme ne pouvait en avoir Œdipe fait donc chercher ce berger. [...]
[...] Le seul moment où Œdipe devient pitoyable, Créon le rabroue de suite et lui enjoint de se reprendre. Au moment de se séparer de ses filles, il pleure et Créon lui dit d'un ton sec Tu as assez pleuré, rentre dans la maison. Ce qui est plus agréable chez Sophocle par rapport à Eschyle, c'est que le nombre des personnages à intervenir est plus important. Il y a Œdipe, Tirésias, Jocaste, le corinthien, le berger, Créon. Et tous ces dialogues différents donne davantage de vie à l'ensemble. [...]
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