Suite à l'interdiction de son oncle Créon d'enterrer son frère Polynice pour avoir combattu contre sa patrie, Antigone décide de transgresser cette volonté au péril de sa vie.
Etéocle et Polynice, frères, conviennent de régner à tour de rôle sur Thèbes à la mort de leur père Oedipe ; mais au moment venu, Etéocle s'empare de la totalité du pouvoir. Polynice fuit Thèbes, s'exile à Argos où il épouse une des filles du roi Adras, Argie. Il part ensuite en guerre contre son frère et la cité de Thèbes : duel entre les deux frères où ils périrent tous les deux. Créon devient alors roi de Thèbes (car frère de l'ancien roi) (...)
[...] Tournant majeur : Hémon se pose comme la pensée antagoniste à celle de son père. Il semble parler pour la Cité et défend la juste cause d'Antigone. Hémon se protège en disant que les Dieux l'ont doté d'un esprit critique, et qu'en somme il ne fait que leur faire honneur en l'utilisant. Il émet l'hypothèse que d'autres peuvent avoir raison, et donc son père avoir tort. Ce qu'il voit, c'est que l'homme dans la rue est terrifié pas le regard de Créon et donc ne dit pas mot qui puisse déplaire au roi. [...]
[...] Créon, pour agir, ne doit pas se fier à son seul instinct mais doit aussi prendre en compte ceux des autres il est beau de savoir apprendre aussi de ceux qui ont du bon sens Pour appuyer ses propos, Hémon fait largement sentir que toute la cité est derrière et pense comme lui. De façon évidemment attendue, Créon prend très mal toute cette argumentation prenant presque la tournure d'une série d'ordres et de conseils : qui est Hémon pour se donner le droit de faire cela ? Un jeune homme effronté sans expérience selon Créon ! [...]
[...] Antigone s e voue à la mort en se jetant dans la gueule du loup, à savoir Créon. Ainsi, un contraste fort et flagrant s'établit entre les deux personnalités des deux sœurs. Premier chœur : Mise en contexte : chante la bataille à Thèbes et le combat des deux frères. Premier épisode : dialogue entre Créon, le Choryphée puis entre le Gardien Suite à la bataille et à la mort des deux frères, Créon s'adresse à la communauté de Thèbes (personnifiée par le Coryphée, chef du chœur qui parfois jouent le rôle de didascalie décrivant aux lecteurs les faits et gestes des personnages). [...]
[...] Il n'y parvient et décide finalement de se suicider à son tour. Son mariage il aura finit par l'avoir : ils sont morts ensemble. Face à cette tragédie, Créon admet enfin toutes ses erreurs se rendant coupable de ces tristes suicides : erreurs de mon esprit insensé c'est par mon imprudence et non la tienne malheur de moi et mes décisions désastreuses ! pitoyable que je suis etc Le sort funeste de Créon ne s'arrête pas à la perte de son fils : sa femme Eurydice, anéanti par la mort de son fils Hémon mais aussi par celle de son autre fils Mégarée auparavant, se tue elle aussi transpercée par une lame, considérant son mari comme le meurtrier de son enfant par son mauvais jugement Pourquoi me réduire à néant ? [...]
[...] Le messager vient annoncer la tragique mort d'Hémon qui s'est suicidé face à l'injustice de son père qui a éveillé chez lui une colère insurmontable. Le discours du messager, éloge de la vérité en soi l'ouverture de la vérité, c'est toujours la droiture relate les faits à Eurydice qui peine à y croire. Lui et Créon ont offert une sépulture digne à Polynice. Au son de cris, Créon et le messager se précipitent vers la chambre où est enfermée Antigone. Ils la retrouvent pendue par des pans de sa robe qu'elle avait déchiré, et Hémon anéanti à côté d'elle. [...]
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