Remontant aux IVe et Ve siècles avant J.-C., les comportements humains sont codifiés en fonction des dieux qui suivent leurs faits et gestes. Ces règles établies ont influencé beaucoup d'idées dans les yeux des auteurs de la période, comme Sophocle, et sont la base de beaucoup de tragédies grecques. Si les règles ne sont pas suivies, la communauté tout entière est touchée et c'est alors sa survie qui est en jeu. C'est une des questions que soulève Sophocle dans sa pièce Antigone.
En effet, Sophocle examine ici la question de la sépulture donnée aux morts. Cette règle se révèle être aussi controversée que la question de la famille et la façon dont elle est interprétée. Dans Antigone de Sophocle, les arguments familiaux sont faits à travers une variété de caractères.
[...] Sophocle, "Antigone" - l'importance de la famille Remontant aux IVe et Ve siècles avant J.-C., les comportements humains sont codifiés en fonction des dieux qui suivent leurs faits et gestes. Ces règles établies ont influencé beaucoup d'idées dans les yeux des auteurs de la période, comme Sophocle, et sont la base de beaucoup de tragédies grecques. Si les règles ne sont pas suivies, la communauté tout entière est touchée et c'est alors sa survie qui est en jeu. Dans de nombreuses pièces grecques, la parcelle appartient à la société et l'obligation de ses citoyens. [...]
[...] Il est à juste titre puni dans un sens familial en raison de ses méfaits. Créon néglige son fils et son épouse en raison de son égoïsme et le fait qu'il ne permet pas d'accomplir les rites familiaux selon la coutume. Dans ce cas, les rites accomplis par Antigone seule (avoir une sépulture digne pour Polynice) auraient dû être effectués par toute la famille. Ce rite était celui de la responsabilité d'une femme, Antigone était contente de réaliser son devoir en tant que femme, et en tant que soeur. [...]
[...] En montrant impitoyables les sentiments d'Antigone envers sa sœur, Sophocle suggère l'appel pour l'unité familiale. Antigone espère inconsciemment qu'Ismène va changer d'avis quant à la suite de l'édit de Créon et l'incite à la rejoindre pour enterrer correctement Polynice. C'est l'idée qu' Antigone sent que Ismène a trahi la famille à ne pas vouloir donner une sépulture décente à Polynice, Antigone se tourne vers des mots très durs pour appeler à son attention. Les dieux jouent un rôle majeur dans la relation entre Antigone et Ismène, même si Ismène n'est pas croyante dans la loi divine plus que dans la loi de la cité. [...]
[...] Le personnage de Créon, roi de Thèbes, contribue à compléter l'argument de la famille. De toute évidence, Créon est au pouvoir pour sa propre satisfaction. Un désir individuel pour le pouvoir de Créon montre que les besoins de la famille n'ont aucun sens. En ignorant les conseils de son propre fils, Créon prouve encore plus que la famille est sans importance pour lui. Polynice menaçait son pouvoir et doit donc être puni par la mort, le châtiment divin. Antigone menace le pouvoir aussi bien. [...]
[...] Dans les deux cas, la proposition de Sophocle sur l'importance globale de la famille ainsi qu'à la suite du comportement codifié des humains est reconnue. Inévitablement, les points de vue entre sœurs peuvent être antinomiques et contradictoires. En général, si les sœurs ne s'entendent pas sur les vêtements et sur les garçons ou sur les idéaux de chaque personne, la relation avec la belle-sœur peut s'avérer litigieuse. Tout comme Antigone avait un lien à son frère, Polynice, elle se lie aussi de différentes manières à sa sœur Ismène. [...]
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