Les Sonnets pour Hélène - Pierre de Ronsard (1578) - Étude linéaire

Thèmes abordés

Les sonnets pour Hélène, Pierre de Ronsard, étude linéaire, vers, sonnets amoureux, poème, Pléiade, rimes embrassées, rimes suivies, alexandrins, avances amoureuses

Résumé du document

Pierre de Ronsard, chef de file de la Pléiade, est un poète français du XVIe siècle. Il écrivit notamment des sonnets amoureux comme le recueil Les Sonnets pour Hélène publié en 1578 qui comprend cent onze sonnets et quatre autres poèmes répartis en deux livres. Le sonnet Quand vous serez bien vieille… est composé de deux quatrains et deux tercets où les rimes sont embrassées ou suivies (ABBA/ABBA/CCD/EED). Les vers sont écrits en alexandrins et le sonnet s'adresse à Hélène que Ronsard veut séduire en lui montrant les conséquences qu'aurait un refus de sa part à ses avances amoureuses.

Extraits

[...] Les Sonnets pour Hélène - Pierre de Ronsard (1578) - Étude linéaire Pierre de Ronsard, chef de file de la Pléiade, est un poète français du XVIe siècle. Il écrivit notamment des sonnets amoureux comme le recueil Les Sonnets pour Hélène publié en 1578 qui comprend cent onze sonnets et quatre autres poèmes répartis en deux livres. Le sonnet « ?Quand vous serez bien vieille  ?» est composé de deux quatrains et deux tercets où les rimes sont embrassées ou suivies (ABBA/ABBA/CCD/EED). [...]

[...] En faisant cela, Ronsard fait une fois de plus l'éloge de sa poésie et montre encore le fait qu'il est orgueilleux. III. Un premier tercet où Ronsard envisage son avenir après la mort Cette poésie continue avec un premier tercet où Ronsard envisage son avenir après la mort : « ?je serai sous la terre ?», il emploie la 1ere personne de singulier ainsi que le verbe être au futur. Dans ce premier vers, Ronsard utilise une figure d'atténuation : un euphémisme. [...]

[...] Le deuxième vers poursuit la scène imaginée par le poète avec la description d'Hélène « ?assise auprès du feu ?» qui suggère une certaine fatigue et une certaine vieillesse. Par la suite on trouve une opposition entre les verbes « ?dévider ?» et « ?filer ?» qui mettent en mouvement le personnage d'Hélène pris dans une occupation calme et caractérise une tâche ménagère peu noble. Ces verbes sont conjugués au participe passé ce qui crée un rythme régulier. Dans ce vers, Hélène est décrite menant une vie monotone. Par la suite le verbe eu futur « ?direz ?» exprime une autre activité faite par Hélène. [...]

[...] Ce procédé permet à Ronsard de parler de lui-même à la troisième personne, signe d'orgueil et de conscience de son talent. La poésie parle ainsi du carpe diem amoureux, mais aussi de son auteur comme l'illustre ce poème dans lequel la qualité de l'œuvre provoque l'admiration pour le poète. Dans ce sonnet, Ronsard peint un portrait négatif de sa bien-aimée tout en se mettant lui-même en valeur, pour la persuader de se laisser séduire. Ainsi Ronsard essaie de convaincre Hélène, alors vieille, fatiguée et pleine de regrets, à profiter de l'instant présent en sa compagnie, lui qui est si connu et talentueux. [...]

[...] Dans le vers suivant, nous retrouvons une opposition avec ce qui précède : « ?je serai sous la terre ?», « ?vous serez au foyer ?», il établit une parallèle entre sa situation et celle de son interlocutrice. Ce complément circonstanciel de lieu n'indique pas de changement d'état ce qui accentue le fait qu'Hélène mène une vie monotone. Le tercet se conclut avec le groupe nominal « ?une vieille accroupie ?» qui insiste sur la vieillesse de la destinataire ainsi que sur la fatigue physique qu'elle éprouve. IV. Le poème se termine avec un tercet Nous y trouvons l'expression d'un regret qui dure grâce au participe présent « ?regrettant ?». [...]