Fiche de lecture de La richesse des nations d'Adam Smith.
[...] Pour Smith, l'épargne est créatrice de richesse puisqu'elle est utilisée pour employer une plus grande quantité de main d'œuvre et produire plus. Keynes aura un raisonnement inverse. Pour lui, l'épargne représente une fuite en effet l'épargne contribue à faire baisser la consommation puisqu'une plus grande partie des revenus lui est dédiée, donc si la consommation baisse, la demande également, or nous avons vu avec Smith que la production s'adapte à la demande, la production va donc diminuer ainsi que le produit annuel. [...]
[...] Il démontre donc que la richesse des nations provient de la quantité de son produit annuel et va donc chercher à savoir comment l'accroître. La division du travail Pour Smith, la division du travail est la première cause de l'augmentation des richesses des nations civilisées. La division du travail qui consiste à séparer un travail en différentes tâches simples permet de grands gains de productivité par une amélioration de la technicité et de l'habileté des ouvriers qui répétant la même tâche se perfectionnent dans celle-ci ; par de multiples gains de temps : ainsi il n'y a pas de perte de temps en passant d'une tâche à l'autre ce qui limite la flânerie des ouvriers et enfin par l'amélioration des machines, en effet les ouvriers n'ayant qu'une tâche à accomplir, ils ont trouvé les moyens d'améliorer les machines comme il le dit une grande partie des outils et machines dont on se sert dans les fabrications où le travail est le plus subdivisé ont, à l'origine, été des inventions de simples ouvriers (p14). [...]
[...] Il a su en synthétisant le savoir de son temps exposer les causes de la richesse ainsi que les mesures pour l'accroître provocant l'établissement de nouvelles conditions dans l'activité économique. CONTEXTE La richesse des nations dont le titre complet est : Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations est souvent présenté comme l'ouvrage fondateur de la littérature économique moderne. Il paraît à une époque marquée par l'évolution des formes de la production et de l'enrichissement. [...]
[...] La division du travail provient de la recherche des hommes de leur propre intérêt qui à l'étape d'échange sous forme de troc devient leur principale activité. Ainsi, il prend l'exemple d'un homme qui fabrique des arcs et des flèches plus adroitement que les autres et les échange contre du bétail mais si cette fabrication devient sa principale activité, il pourra échanger le surplus contre le produit du travail des autres sans avoir à faire ce travail lui-même, cela encourage chacun à se spécialiser dans l'activité où il est le plus performant ; c'est donc comme le dit Smith l'inclinaison pour le troc qui à l'origine suscite la division du travail (p21). [...]
[...] Et au-delà du prix, salaires, profit et rente sont les trois sources premières de tout revenu, aussi bien que de toute valeur échangeable (p60). Le prix naturel d'une marchandise pour Smith est la somme des salaires, rentes et profits de ceux qui l'ont produit à leur taux naturel c'est à dire le taux moyen qui est la pratique moyenne de tous les acteurs d'une société donnée. A son prix naturel, la marchandise se vend pour ce qu'elle coûte réellement à la personne qui la met sur le marché (p63). [...]
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