Fiche de lecture de sociologie de l'éducation, sur l'ouvrage "L'école primaire au quotidien" de Régine Sirota. Elle se compose en trois chapitres : résumé, notions essentielles et critique. Document de deux pages au format Word idéal pour avoir une vue d'ensemble de l'oeuvre.
[...] Enfin, les enfants des cadres supérieurs/professions libérales ont une aisance, interviennent souvent mais bavardent le plus, décrochent souvent et n'ont pas une bonne implication car il y a une trop grande décontraction des parents (leur trajectoire sociale particulière fait que cette étape de l'école primaire est évidente et pas la plus déterminante pour l'avenir des enfants) et des enfants (temps de loisirs considérable). Le fait de réussir à l'école est donc très lié à l'appartenance sociale selon cette recherche. Les notions essentielles : Deux notions nous paraissent capitales dans cette ouvrage : celle de quotidien et de règle du jeu scolaire. Le quotidien scolaire qu'il est choisi d'observer et d'analyser ici est érigé en fait social (l'école primaire au quotidien). [...]
[...] SOCIOLOGIE DE L'EDUCATION FICHE DE LECTURE : SIROTA, Régine, L'école primaire au quotidien, Paris, PUF Résumé : Dans son introduction, Régine Sirota se demande ce qui se passe dans une classe de primaire. L'auteur cherche en fait à identifier les inégalités d'éducation dans leur quotidienneté. Pour cela, elle va présenter un inventaire très complet des divers courants de recherche sur la classe en ethnologie, pédagogie, psychologie sociale et sociologie de l'éducation (bilan). Le deuxième chapitre présente la méthode : elle donne son hypothèse de double réseaux de communication et met en évidence des indicateurs (l'intervention des élèves et leurs activités) pour mesurer la prise de parole, l'implication. [...]
[...] Le souci de faire avancer la classe favorisera la prise de parole des meilleurs. Les filles ne se distinguent guère des garçons quant à la nature de leurs interventions dans le réseau principal de communication ; elles bavardent moins, s'agitent moins, mais se rendent plus souvent auprès de la maîtresse (perception positive réciproque). La différence se situe donc par rapport au réseau parallèle. D'où l'impression que les filles, du moins à l'école primaire, se manifestent par leur esprit de sérieux et leur meilleure compréhension de la règle du jeu. [...]
[...] Les enfants des classes populaires sont les plus mauvais, ayants une attitude de repli, de distance et de conformisme (actif ou passif). L'école a pour ces familles une simple fonction instrumentale : c'est central pour la réussite des ces élèves mettant les enseignants mal à l'aise. Les cadres moyens sont ceux qui s'agitent le plus, demandent le plus la parole toujours avec insistance et spontanéité. Ils débordent les règles explicites du jeu scolaire mais représentent le profil du bon élève par leur investissement. [...]
[...] La critique : Ce livre éclairant est très intéressant dans le sens où on a tous une expérience personnelle de l'école primaire. En traquant le sens de l'insignifiant, en rapportant des différences en apparence individuelles aux milieux sociaux, Sirota m'a donné à réfléchir sur les interactions enseignant-élève : malgré tout, la classe ne semble pas échapper à l'emprise de l'origine sociale et la lutte contre l'échec scolaire doit d'abord passer par une vraie réduction des inégalités sociales et une pédagogie particulièrement active des enseignants. [...]
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