A partir du 4 janvier 1937, commencent les premières émissions télévisées en France avec seulement deux heures de programmes par jour. Aujourd'hui, les Français consomment environ trois heures et demie de programmes par jour. "La télévision est fille de la technologie et des évolutions" (La Télé déchainée - de Simone Harari), en effet, les téléspectateurs peuvent naviguer entre 18 chaînes gratuites (TNT : Télévision Numérique Terrestre) depuis 2005. La génération "télécommande" ne se fixe plus sur une seule émission, la population est devenue impatiente, sans cesse à la recherche d'un programme plus court, plus rythmé et plus attractif. Il voit alors avec la multiplication et la facilité d'alterner les chaînes, une forme de liberté (...)
[...] Il voit alors avec la multiplication et la facilité d'alterner les chaînes, une forme de liberté. Le monde de l'audiovisuel est voué à un grand bouleversement, pour cause, la télévision passera au tout numérique en 2011, cela apportera "à la fois l'hyperchoix et l'interactivité". Qu'est-ce l'hyperchoix ? Il s'agit d'un "choix quasi sans limite de chaînes de télévision, car le numérique, comme l'informatique, fait exploser les limites physiques des capacités de stockage et de transmission". Après le web qui ouvre les portes de la culture illimitée et gratuite, c'est autour de la télévision. [...]
[...] Le grand succès de France Plus belle la vie, en est la preuve. Elle touche autant les jeunes que les personnes âgées. Les antennes privées sont sans cesse à la recherche de l'audimat jeune pour capter le plus d'annonceurs possible, or, ce n'est généralement pas ces personnes là qui regardent la télévision. L'obsession de la demande pour l'un et de l'offre pour l'autre ne mènera point les émissions à la satisfaction du public. Pourquoi ne pas mettre en place, un panel test pour les projets, les maquettes ou les pilotes d'émissions, ce qui permettrait de savoir si elle plaira au public ou non. [...]
[...] Aujourd'hui, il fait vise de régulateur du marché, entre les antennes privées et publiques. Certains extrémistes pensent qu'un label service public devrait être mis au point et accordés à des programmes ayant pour sujet : l'art, la culture, la France, le sport (peu médiatisé), etc. Chaque public doit trouver sa place, sa chaîne, ses programmes. [...]
[...] En effet, "les chaines privées ne s'adressent qu'à une partie du public et qu'elles ne suffisent pas à apporter une réelle diversité de programme Les télés privées ou commerciales qui sont financés par les publicités ont une cible commerciale qui est généralement les ménagères de moins de 50 ans car ils estiment qu'au-delà les emprunts sont remboursés et les enfants plus autonomes. Au-delà de cette limite, les produits et marques de leurs consommations sont déjà inscrites dans leur mode de vie. Par conséquence, les télévisions privées ont le même type d'audiences. "Aux Etats-Unis, la taille du marché est telle certains annonceurs, dans le domaine des lames de rasoirs, des outils de bricolages, recherchent exclusivement des cibles masculines. Or, en Europe ces cibles sont visées par la presse magazines et par les journaux". [...]
[...] Aujourd'hui, les gamins connaissent mieux la justice des Etats-Unis au travers des séries judiciaires. Les jeunes d'aujourd'hui se créent une image à travers les personnages de la télévision. La génération "télécommande" est conditionnée par les valeurs qu'ils transmettent. L'évolution de la société est parallèle aux normes sociales traduites dans les fictions, les documentaires, les magazines ou les talk-shows. Les programmes américains se sont littéralement accaparé la télévision française. En cause, l'administration française qui demande un tas de papier pour filmer nos chefs d'œuvre. [...]
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