La France de l'avant guerre :
A travers les souvenirs de la mère de Simone de Beauvoir, est dressé un portrait juste de la société d'avant guerre, allant à l'école de jeune filles à Verdun, encadrée par des religieuses, menant une vie "corsetée des principes les plus rigides : bienséances provinciales et morale de couventine" (...)
[...] Une mort très douce de Simone de Beauvoir 1. Biographie de l'auteur : Simone de Beauvoir est une philosophe et romancière parmi les écrivains français qui ont le plus marqué le XXe siècle. Grande féministe, elle a longtemps combattu pour la libéralisation de la condition féminine, autant par ses discours que par ses ouvrages. Née en 1908, elle est la fille de Georges de Beauvoir, avocat et de Françoise Brasseur, jeune femme issue de la bourgeoisie lorraine (des passages de l'enfance de sa mère à Verdun son évoqué dans le roman Une mort très douce). [...]
[...] Dans les pages suivantes, Simone se demande se qui aurait pu se passer si le cancer avait été détecté tout de suite. Elle raconte ensuite, sa peine, celle d'avoir perdu un être cher, mais aussi le malaise de survivre Thèmes abordés : La France de l'avant guerre : A travers les souvenirs de la mère de Simone de Beauvoir, est dressé un portrait juste de la société d'avant guerre, allant à l'école de jeune filles à Verdun, encadrée par des religieuses, menant une vie corsetée des principes les plus rigides : bienséances provinciales et morale de couventine Les rapports mère-fille : Les rapports entre Françoise de Beauvoir et Simone, tels qu'ils nous sont contés, semblent fortement différents de ceux qu'entretiennent sa mère, et Poupette, la sœur de Simone. [...]
[...] Dès lors, elle ressent le besoin de combler son vide d'amour de ses enfants. Mais cet amour tourne à la possession, à la domination alors que ses deux filles rentrent dans un âge où le besoin de liberté se fait de plus en plus pressant. Sa présence devient vite insupportable : elle accompagne ses filles partout, et ressent un besoin insurmontable de se mettre en avant. Préférant sa sœur, la mère de Simone, jalouse de leurs échanges s'ingénie pour leur interdire de se voir seule à seule, ou pour restreindre leurs discussions complices de jeunes sœurs Chapitre 3 : Ce chapitre 3 nous ramène à la clinique où est hospitalisée la mère de la narratrice dont les médecins estiment qu'elle a gagné un sursis de quelques semaines. [...]
[...] Les prises de positions de Simone de Beauvoir ont été très importantes pour la reconnaissance des droits des femmes en France, au même niveau que celles d'Elisabeth Badinter, autre féministe française reconnue. Une Mort très douce, est publiée en 1964 et raconte la lente agonie de sa mère, emportée à 78 ans par un cancer. En 1980, à la mort de Sarte, elle décide de lui rendre hommage en écrivant sur ses dernières années dans La Cérémonie des adieux. Elle meurt peu de temps après, en 1986. [...]
[...] En réalité, elle ne cesse de se poser des questions : fallait il vraiment l'opérer puis la réanimer pour lui faire gagner ces 30 jours de vie, de joie, mais aussi de peine et de souffrance ? Le pire, pour Simone, c'est de survivra alors que sa mère n'est plus là : quand quelqu'un de cher disparaît, nous payons de mille regrets poignants la faute de survivre La mort : La mort, puisque ce roman est le récit d'une agonie, est omniprésente dans celui-ci. Mais jamais oppressante. On devine la mort, mais celle-ci est présentée subtilement. La mort de sa mère, est l'occasion pour Simone de réfléchir sur sa propre conception de la mort. [...]
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