chap.1
L'action se situe en 1685, sous le règne de Louis XIV.
Mathurine la boiteuse se réjouit de l'arrivée des dragons du roi chez Jeanne Mazel, la riche protestante qu'elle a dénoncée.
Elle jalouse son aisance et lui en veut de l'avoir renvoyée.
Dans les Cévennes, on reconnaît les maisons huguenotes (protestantes) à l'inscription "Dieu voulant" et souvent aussi à l'if planté à proximité et indiquant une tombe.
Chez Jeanne, c'est pour indiquer la tombe de son mari décédé huit ans plus tôt.
De nombreux protestants des environs, pour échapper aux persécutions, se sont résolus à se convertir au catholicisme.
Le chef des dragons, La Rose est très redouté, il ne tuera personne, mais il sait exercer bien d'autres violences pour obtenir la conversion des moins dociles.
C'est à Antoine, le fils de Jeanne, qu'il fait lire l'ordre du roi indiquant que les Mazel doivent les héberger, lui et ses soldats. En effet, chez les protestants, on sait lire - ce qui n'est pas commun -
Jeanne sait parfaitement que les résistants risquent gros : les hommes sont envoyés aux galères, les femmes emprisonnées pour le reste de leurs jours.
Chez les Mazel, La Rose est déconcerté (p.19) : le fils Antoine fait face sans crainte. Jeanne obéit aux ordres du roi, elle met à disposition des dragons tout ce qu'ils veulent : ils mangent les provisions, vident les tonneaux de vin, salissent et abîment le linge.
Cependant, Antoine cache la Bible familiale en lieu sûr.
Au petit matin, les dragons dorment encore. La famille se rend au temple.
Chap.2
Il y a très peu de monde au temple d'Anduze ce matin-là. Le pasteur Laporte, un Genevois, officie. Des catholiques, dont le grand Raoul de la ferme Saint-Hubert, viennent espionner, et se massent en foule haineuse.
A la sortie, le temple est cerné. Des coups sont portés contre le pasteur qui continue cependant à prier. Les dragons arrivent et l'arrêtent (p.37) (...)
[...] Elle est très faible, mais pas malmenée parmi les religieuses. Tous deux sont conscients que c'est là qu'elle finira ses jours. Chap.17 Les familles de Joux, très reconnaissantes à Michel Lemonnier pour les soins qu'il leur donne, le dédommagent en offrant asile aux huguenots. La jeune Elisabeth Mazel, quant à elle, a été placée au couvent des nouvelles converties à Dole où doivent justement se rendre Michel Lemonnier et sa fille Marie. Les dames de la ville peuvent faire œuvre de charité en sortant pour une promenade l'une ou l'autre des pensionnaires. [...]
[...] Les autres femmes, des converties elles aussi, se rangent aux côtés de Jeanne. Immédiatement, elles sont traitées de renégates. Mathurine les dénonce. Jeanne et les six autres sont tondues, enchaînées, emmenées à l'hôpital général de Valence, un lieu de maltraitance. Antoine, lui, s'est enfui dans les bois. Dans la région, circule un médecin volant, nommé Docteur Cornelius - Claude Vely de son vrai nom - bossu qui n'était que barbier ou faux- monnayeur. Il se rend à la foire d'Anduze. [...]
[...] Au petit matin, les dragons dorment encore. La famille se rend au temple. Chap.2 Il y a très peu de monde au temple d'Anduze ce matin-là. Le pasteur Laporte, un Genevois, officie. Des catholiques, dont le grand Raoul de la ferme Saint-Hubert, viennent espionner, et se massent en foule haineuse. A la sortie, le temple est cerné. Des coups sont portés contre le pasteur qui continue cependant à prier. Les dragons arrivent et l'arrêtent (p.37). Chap.3 Jeanne Mazel trouve la soumission des protestants bien lâche. [...]
[...] Mathurine la boiteuse se réjouit de l'arrivée des dragons du roi chez Jeanne Mazel, la riche protestante qu'elle a dénoncée. Elle jalouse son aisance et lui en veut de l'avoir renvoyée. Dans les Cévennes, on reconnaît les maisons huguenotes (protestantes) à l'inscription "Dieu voulant" et souvent aussi à l'if planté à proximité et indiquant une tombe. Chez Jeanne, c'est pour indiquer la tombe de son mari décédé huit ans plus tôt. De nombreux protestants des environs, pour échapper aux persécutions, se sont résolus à se convertir au catholicisme. [...]
[...] Chap.14 Josué Theis a confié à Antoine la mission de faire passer en Suisse des femmes déguisées en religieuses et des enfants. Mais, dans le Dauphinois, les refuges qu'il connaissait ont été murés et personne parmi ses anciennes connaissances ne veut plus l'accueillir, car dans la région, il y a eu une trahison suivie de répressions terribles. Seul Gédéon, un ancien secours que lui avait recommandé Elie, accepte d'ouvrir sa porte. A peine est-il entré qu'Antoine doit se cacher dans le réduit secret. Alors arrive Elie avec l'armée des dragons. [...]
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