Simone Sausse, "Le miroir brisé"

Résumé du document

Dans la plupart des cultures, le handicap de l'enfant fait l'objet d'un vaste tabou.
Le handicap procure plusieurs émotions négatives comme de la gêne, des rejets, de la honte, des non-dits, du silence, de la peur.
Il procure aussi du découragement, car il n'y a pas de guérison possible.
L'image de l'enfant idéal est brisée (...)

Extraits

[...] Ils sont le résultat de ces années passées à tenter de comprendre les bouleversements induits par le handicap dans les familles et la vision qu'à la société des personnes handicapées. III. Un résumé Dans la plupart des cultures, le handicap de l'enfant fait l'objet d'un vaste tabou. Le handicap procure plusieurs émotions négatives comme de la gêne, des rejets, de la honte, des non-dits, du silence, de la peur. Il procure aussi du découragement, car il n'y a pas de guérison possible. L'image de l'enfant idéal est brisée. [...]

[...] Actuellement je suis en stage dans un IME. Une éducatrice à mis en place une activité esthétique pour apprendre aux jeunes filles à apprécier leur corps, à le connaître, elles pourront prendre conscience assez tôt de leur féminité et cela sera l'occasion de parler de problèmes qui les préoccupent (sexualité, règles . J'ai pris conscience aussi grâce au témoignage d'une maman dans cet ouvrage, que les éducateurs se permettent de tutoyer les personnes handicapées adultes. Il ne faut pas oublier que se sont des personnes adultes qui méritent le respect. [...]

[...] Pour construire ses théories sur les implications d'un handicap, Simone Sausse s'appuie d'abord sur ses connaissances acquises lors de sa formation de psychanalyste. Elle nous renvoie aux préceptes proposés par Freud, Winnicott ou Ferenczi. En 1932, Ferenczi expose les bases de ses théories sur le trauma : l'adulte et l'enfant ne parlent pas la même langue. Dans son ouvrage, Freud décrit la notion de roman familial» où chaque enfant édifie une construction imaginaire dans laquelle il se voit avec une famille toute différente de la sienne. [...]

[...] Leur façon d'annoncer le handicap du bébé aura des répercussions sur la manière d'agir des parents. Des observations ont montré qu'il était préférable de présenter le nouveau né aux parents dès la naissance au lieu de l'éloigner ainsi le bébé existe physiquement avant d'être une source d'angoisse. Il est aussi préférable que les deux parents soient là lors de l'annonce, cela permettrait d'avoir des meilleures chances d'affronter cette épreuve, ce qui évitera des conséquences dévastatrices sur le devenir psychologique de la famille. [...]

[...] C'était très compliqué de se retrouver seul pour la sécurité des résidents et de nous même. Les éducateurs ne pouvaient pas être à l'écoute des personnes handicapées. J'ai pu faire la connaissance d'une institutrice spécialisée qui exerce dans une CLISS. Cette année une petite fille autiste est dans sa classe. Elle est aidée par une AVS qui est là pour la classe entière. Mais la petite fille autiste prend tous le temps de l'AVS, puisqu'il faut l'amener toute les demies heures aux toilettes. [...]