Satiricon, le festin chez Trimalcion, Pétrone, banquet antique, grecs, romains, Antiquité, Banquet de Platon, latin, Agamemnon, esclaves
Pétrone est un écrivain romain, auteur notamment du Satiricon. Le Satiricon, roman en prose et en vers dont seuls des extraits des livres XIV, XV et XVI nous sont connus, raconte les aventures de trois jeunes Romains : Ascylte, Encolpe (le narrateur) et son amant Giton, dont les deux jeunes hommes se disputent les faveurs. Nous étudierons plus précisément « le festin chez Trimalcion », extrait du Satiricon.
Nous traduirons ensuite la citation suivante : " Sequimur nos admiratione jam saturi et cum Agamemnone ad januam pervenimus, in cujus poste libellus erat cum hac inscriptione fixus : QUISQUIS SERVUS SINE DOMINICO JUSSU FORAS EXIERIT ACCIPIET PLAGAS CENTUM".
[...] conclut Aristophane qui s'interroge sur les origines de l'amour. Traduction latine Sequimur nos admiratione jam saturi et cum Agamemnone ad januam pervenimus, in cujus poste libellus erat cum hac inscriptione fixus : QUISQUIS SERVUS SINE DOMINICO JUSSU FORAS EXIERIT ACCIPIET PLAGAS CENTUM Latin Vocabulaire (copier-coller de Collatinus) Français Sequimur nos sĕquŏr, eris, secutus sum nōs, nostrum pron. pl Nous suivons Admiratione jam saturi ādmīrātĭō̆, onis, f. jāmjăm, adv. sătŭr, ura, urum Admiration déjà rassasiée Et cum Agamemnone pervenimus conj. adv quŏm, quŭm, prép. [...]
[...] seruus Quiconque esclave Foras exierit fŏrās, adv. ēxĕo, is,ire, ii, itum Sera allé dehors Sine dominico jussu sĭnĕ, prép. + abl. dŏmĭnĭcus, um jūssŭs, us, m. cf. iussum Sans l'ordre de son maitre Accipiet āccĭpĭo, is, ere, cepi, ceptum Recevra Plagas centum plāga, ae, f. cēntŭm, num Cent coups Traduction plus littéraire : Nous suivions, déjà rassasiés d'admiration et avec Agamemnon nous parvînmes (à) la porte sur le montant de laquelle il y avait une petite affiche avec cette inscription fixée : QUELQUE ESCLAVE QUI SERA ALLÉ DEHORS SANS L'ORDRE DE SON MAITRE RECEVRA CENT COUPS. [...]
[...] Le festin de Trimalcion parodie le Banquet de Platon. Mais de quoi parle Platon dans cette œuvre ? Écrit aux alentours de - 306, le banquet est un dialogue platonicien, donc écrit par Platon, philosophe grec ayant notamment écrit la République. Socrate (maitre de Platon et personnage central de ses écrits) y retrouve des amis à l'occasion d'un banquet et s'y livre à sa pratique philosophique : la dialectique. Il échange ainsi avec les autres convives, tous tentant de répondre à cette question : qu'est-ce que l'amour ? [...]
[...] Il pouvait s'agir de libations (de lait, vin . d'animaux, de statuettes . avant ou après le banquet. Le banquet se prend également toujours dans la même configuration. Des banquettes sont disposées en demi-cercle par trois, on appelle cela le triklinon en Grecet le triclinium à Rome. Les hommes s'y allongent accoudés sur le côté gauche. Les femmes et les enfants (quand il y en s'assoient par terre ou sur des tabourets au pied des banquettes. Le repas en lui-même était par la suite découpé en deux parties : - Le repas durant lequel étaient disposés au centre des banquettes différents plats qui défilaient et pouvaient se composer de viande (rôtie ou bouillie), galettes de pain, fromage, sauces et fruits. [...]
[...] La porte In cujus poste īndŭ, prép. + acc. ou + abl. quī, quae, quod, pron. rel. pōstĭs, is, m. Sur lequel montant Libellus erat lĭbēllus, m. sŭm, es, esse, fui Il y a une petite affiche Cum hac inscriptione fixus cŭm, quŏm, quŭm, prép. + abl. et adv hīc, haec, hoc, adj. pron. īnscrīptĭo, ōnis, f. [...]
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