Scène 1 : La pièce s'ouvre sur l'arrivée d'Oreste accompagné de son pédagogue. Ils tentent de demander leur chemin mais tout le monde les fuit : "j'ai demandé cent fois notre chemin dans cette maudite bourgade" (p. 106). Oreste et son pédagogue sont lassés par cette attitude. Oreste est choqué de devoir demander son chemin alors qu'il est né dans cette ville. On leur claque encore une fois la porte au nez. Ils aperçoivent soudain un homme qui les suit depuis un moment. Il possède une grande barbe. Le pédagogue explique qu'il ressemble étrangement à Jupiter, dieu des morts et des mouches : "De ma vie je n'ai vu pareille barbe, si j'en excepte une, de bronze, qui orne le visage de Jupiter Ahenobarbus, à Palerme." (p. 108) (...)
[...] Pourtant il voulait vivre. (p. 197). De même il ne comprend pas pourquoi il veut empêcher le crime d'Oreste alors qu'il n'a pas empêché le sien. Jupiter explique qu'il aime les crimes qui ont des conséquences, qui restent gravés par les remords : Qu'ai-je à faire d'un meurtre sans remords, d'un meurtre insolent, d'une meurtre paisible, léger comme une vapeur dans l'âme d'un meurtrier ? J'empêcherai cela ! Ah ! Je hais les crimes de la génération nouvelle : ils sont ingrats et stériles comme l'ivraie. [...]
[...] Scène 5 : Oreste est un peu déstabilisé par l'arrivée de sa mère. Electre le remarque. Clytemnestre commande sa fille d'aller se préparer pour la cérémonie car Egisthe l'ordonne : Tu es princesse, Electre, et le peuple t'attend, comme chaque année. (p. 136). Electre répond à sa mère qu'elle ne se soucie guère des ordres d'Egisthe, et qu'elle n'est pas vraiment traitée comme une princesse. Clytemnestre explique à sa fille qu'elles se ressemblent beaucoup, mais cette idée dégoûte Electre. Elle demande alors à Oreste si il trouve qu'elle ressemble à sa mère. [...]
[...] Ces cris marquent le commencement de la cérémonie. (p. 110). Il explique qu'il connaît bien Argos et qu'il était là quand Agamemnon rentra de la guerre. Il avoue qu'à l'époque, il n'y avait pas encore de mouches. Il raconte que Clytemnestre s'est présenté au balcon avec Egisthe, le roi de remplacement, devant le peuple, quand elle apprit le retour de son mari. Il avoue qu'Egisthe était l'amant de la reine : Au soir du deuxième jour la reine Clytemnestre parut sur les remparts, accompagnée d'Egisthe, le roi actuel. [...]
[...] C'est Egisthe qui a inventé cette cérémonie pour tenter d'amadouer, de dominer son peuple : Est-ce que vous avez oublié que vous-même vous inventâtes ces fables pour le peuple ? (p. 192). Il réalise et demande à rester seul un moment. Clytemnestre sort. Scène 4 : Egisthe se retrouve seul et parle à voix haute. Il explique son désarroi et sa peine. Il ne se sent pas vivant, il se sent oublié et vide : Je suis une coque vide : une bête m'a mangé le dedans sans que je m'en aperçoive. A présent je regarde en moi-même, et je vois que je suis plus mort qu'Agamemnon. (p. [...]
[...] Oreste se cache avec le pédagogue pour qu'elle ne le voie pas. Electre se place devant la statue de Jupiter et commence à l'insulter. Elle est emplie d'amertume et de haine envers lui, envers sa ville, envers les assassins de son père Elle disperse des épluchures sales devant la statue de Jupiter où normalement repose des offrandes, des libations. Ce sont ses libations à elle. Elle le menace en lui expliquant qu'elle attend quelqu'un qui viendra la secourir de son malheur : Mais il viendra, celui que j'attends, avec sa grande épée. [...]
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