[...] ACTE II, TABLEAU I
Scènes I-II-III
Devant une caverne, dans la montagne.
Les habitants d'Argos attendent avec inquiétude le début de la cérémonie. Electre est introuvable, la cérémonie commencera donc sans elle. Devant le tombeau ouvert, un prêtre invoque les morts et Egisthe évoque ses crimes.
A cet instant, Electre paraît. A la stupeur générale, elle ne se présente pas en tenue de deuil mais vêtue de blanc. La jeune femme affirme que sa joie fera écho à celle de son père, et que les larmes et le remords ne sont d'aucun secours aux Argiens. Elle invoque les dieux sur la justesse de sa conduite, mais Jupiter referme le tombeau : les habitants d'Argos voient là le signe du mécontentement des Dieux. Egisthe décide de bannir la jeune femme (...)
[...] Devant le tombeau ouvert, un prêtre invoque les morts et Egisthe évoque ses crimes. A cet instant, Electre paraît. A la stupeur générale, elle ne se présente pas en tenue de deuil mais vêtue de blanc. La jeune femme affirme que sa joie fera écho à celle de son père, et que les larmes et le remords ne sont d'aucun secours aux Argiens. Elle invoque les dieux sur la justesse de sa conduite, mais Jupiter referme le tombeau : les habitants d'Argos voient là le signe du mécontentement des Dieux. [...]
[...] Désormais influencé par la terreur qui règne sur la ville, lui-même craint de revoir sa défunte victime. Las, il congédie Clytemnestre. Scènes V-VI-VII-VIII Jupiter survient : il avertit Egisthe d'une menace imminente. Egisthe reste sourd aux avertissements du Dieu et renonce à faire arrêter Oreste et sa complice. En dépit des efforts de Jupiter pour convaincre le roi, Egisthe reste sur sa position. Quand Oreste l'attaque, le roi se laisse volontiers assassiner. Le jeune homme se glisse dans la chambre de la reine et la tue à son tour. [...]
[...] Oreste et Electre se sont assoupis aux pieds de la statue d'Apollon. Les Érinyes attendent leur réveil pour mieux les tourmenter. Quand Electre se réveille, les Furies la poussent à avouer ses crimes et à accuser son frère. Electre se laisse manipuler et devient la victime des Erinyes. Oreste quant à lui ne ressent aucun remord. Sa liberté est son salut. Scène II Jupiter intervient. Il chasse les Furies avant d'essayer de convaincre Oreste de sa culpabilité. Mais il n'en est rien : Oreste ne regrette pas son crime. [...]
[...] Il avertit Oreste de son malheur : le peuple est aux portes du temple et réclame sa mort. En dépit du danger, Oreste se présente au peuple. Il leur révèle son identité et confirme son crime. Le peuple écoute. Avant de partir, Oreste leur conte l'histoire de Scyros : cette ville était infestée par les rats jusqu'au jour où un joueur de flûte vint et, au son de l'instrument, emmena les rats avec lui. Désormais c'est au tour d'Oreste de libérer la ville : à l'instar du joueur de flûte, il emmène dans sa fuite les Erinyes. [...]
[...] Piqué par la curiosité, Oreste, sous sa fausse identité, va à la rencontre de la jeune femme qui n'est autre que sa sœur Electre. La jeune femme confie à l'inconnu sa déplorable existence : elle hait Egisthe, qui a volé le trône d'Argos à son père, et elle hait plus encore sa mère, la complice infidèle. Scènes V-VI Clytemnestre paraît. Elle demande à Electre de se préparer pour la cérémonie de la fête des morts. Mais cette dernière résiste. Elle accuse sa mère de se livrer à ce simulacre de confession publique indécente. [...]
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