Jean-Paul Sartre, "Les mains sales" - publié le 25/05/2010

Résumé du document

Le XXème siècle est très profondément marqué par deux guerres mondiales (1914-1948 et 1940-1945) que Sartre a vécues toutes les deux. La première guerre est déclenchée par l'assassinat, en juin 1914, par un serbe, du prince héritier d'Autriche-Hongrie. C'est l'occasion pour l'Allemagne de déclarer la guerre à la France. Elle se termine par la capitulation allemande et l'armistice du 11 novembre 1918. La seconde guerre démarre avec l'envahissement de la Pologne par les Allemands (...)

Extraits

[...] Sartre et Camus en sont les deux représentants les plus célèbres. Simone de Beauvoir est le symbole de la révolte et de l'émancipation féminine. A partir de 1958, apparaît le Nouveau Roman où les auteurs (Alain Robbe- Grillet, Michel Butor, Claude Simon, Nathalie Sarraute, Marguerite Duras ) expriment l'absurdité de la vie, avec une absence d'intrigue et le refus de tout support chronologique. L'écriture devient la pure transcrption du monde. Il est l'aventure d'une écriture, plutôt que l'écriture d'une aventure Potelet Jacques Prévert ou Georges Brassens unissent musique et poésie. [...]

[...] En 1948, l'œuvre de Sartre est mise à l'index par le Vatican. Il rompt avec ses amis, Camus en 1952 et Merleau-Ponty en 1954, à cause de divergences politiques et idéologiques. Il refuse le Prix Nobel de littérature en 1964. En 1967 il devient Président du Tribunal Russel qui dénonce les crimes de guerre au Vietnam. En 1968 il soutient les revendications de la jeunesse. Il rompt également avec le parti communiste à la suite de l'invasion de la Tchécoslovaquie. [...]

[...] Certains passages sont pleins d'humour, comme ceux où Hugo et Jessica se livrent à un jeu sur ce qui est vrai ou non. Ils jouent en se demandant si ils jouent à se croire ou si ils se croient vraiment. La fin arrive comme un coup de théâtre avec le crime passionnel auquel on ne s'attendait pas. VII. CITATIONS C'était ma principale supériorité sur les morts : je pouvais encore penser que vous pensiez à moi Hugo Premier tableau scène I L'ordre ? Il n'y avait plus d'ordre. Ca vous laisse tout seul les ordres, à partir d'un certain moment. [...]

[...] Il est alors mobilisé et fait prisonnier par les allemands en 1940. Il en profite pour étudier Heidegger, grand philosophe allemand et arrive à quitter le camp de prisonniers en 1941. Il s'associe alors à un réseau de la résistance, aux côtés des communistes et il fait la connaissance du philosophe Merleau-Ponty. Avec ce dernier et Simone de Beauvoir, il fonde en 1945 la revue littéraire Les Temps Modernes. Il devient alors le maître à penser de toute une époque. [...]

[...] C'est l'occasion pour l'Allemagne de déclarer la guerre à la France. Elle se termine par la capitulation allemande et l'armistice du 11 novembre 1918. La seconde guerre démarre avec l'envahissement de la Pologne par les Allemands. Le Général de Gaulle appelle les français à continuer le combat alors que le Maréchal Pétain a signé une armistice. Le gouvernement de Vichy succède à la Troisième République. Le maquis s'organise. La guerre prend fin lors du débarquement en Normandie des américains. Le 8 mai 1945 c'est l'armistice. [...]