Deux hommes entrent dans une pièce ; c'est un salon style second empire. Il n'y a ni fenêtres, ni livres, ni miroir. La lumière reste constamment allumée. Sur une cheminée sont posés un coupe papier et un bronze. Au centre de la pièce sont disposés trois canapés de couleurs différentes. Près de la porte qui ne s'ouvre que de l'extérieur, une sonnette qui ne marche pas toujours est suspendue (...)
[...] HUIS CLOS AUTEUR : Jean Paul SARTRE (juin 1905 - avril 1980). ANNEE DE PARUTION : En France, première représentation le 17 mai 1944 au théâtre du Vieux Colombier à Paris. LIEUX : Sur Terre et en Enfer. ESPACE DES PRINCIPALES SCENES : Dans un salon second empire. TEMPS DU RECIT : Epoque moderne. DUREE DU RECIT : Six mois PERSONNAGES PRINCIPAUX : Joseph GARCIN Je l'imagine grand et élégant. Il est taquin, lâche, interrogateur, agressif, c'est un homme de lettre. [...]
[...] Ainsi Garcin souhaite être un héros mais dès que l'occasion se présente, il recule devant le danger. Les quatre premières scènes sont des scènes d'exposition, elles présentent les lieux et les personnages. La cinquième scène est la plus longue, elle est déterminante car elle contient l'action et le déroulement général de l'intrigue. Le sens de l'œuvre La morale que Sartre veut nous faire comprendre est que la violence morale est plus forte que la violence physique. Le jugement permanent des autres et le manque d'intimité est une véritable torture pour l'homme. [...]
[...] Estelle montre sa coquetterie en faisant toute une histoire de la couleur du canapé qui n'est pas assorti à sa robe. Chacun donne la cause de sa mort ; Estelle est morte d'une pneumonie, elle est ici depuis un jour, Inès, par le gaz, elle est ici depuis une semaine et Garcin de douze balles dans la poitrine, il est ici depuis un mois. Ils cherchent à comprendre pourquoi ils sont tous les trois ensembles car ils n'ont rien en commun. Qu'est-ce qui a pu les rapprocher ? Qu'ont-ils fait pour être ici ? [...]
[...] Tout à coup, la porte s'ouvre. Inès provoque Garcin et le traite de lâche, Estelle agacée par les paroles de la jeune femme tente de la jeter dehors mais Garcin s'y oppose ; il comprend que seul Inès peut le sauver et lui redonner confiance. La porte se referme et Estelle tente alors d'en finir avec Inès et lui enfonce le coupe papier en plein cœur mais Inès est déjà morte. Ils comprennent qu'ils sont ensemble pour l'éternité. CITATIONS : Garcin : L'enfer, c'est les autres Estelle : Comme c'est vide une glace où je ne suis pas Inès : Moi, je suis méchante ; ça veut dire que j'ai besoin de la souffrance des autres pour exister Inès : Le bourreau, c'est chacun de nous pour les deux autres AVIS PERSONNEL : Le récit trouvé cette pièce très troublante mais d'une grande originalité. [...]
[...] DERNIERE PHRASE Garcin Et bien, continuons RESUME DU ROMAN : Deux hommes entrent dans une pièce ; c'est un salon style second empire. Il n'y a ni fenêtres, ni livres, ni miroir. La lumière reste constamment allumée. Sur une cheminée sont posés un coupe papier et un bronze. Au centre de la pièce sont disposés trois canapés de couleurs différentes. Près de la porte qui ne s'ouvre que de l'extérieur, une sonnette qui ne marche pas toujours est suspendue. Joseph Garcin est seul dans la chambre, il s'inquiète et s'horripile. [...]
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