Au 12ème siècle, Cordoue est une ville paisible où cohabitent dans le respect des chrétiens, des juifs et des musulmans mêlant leurs cultures et leurs savoirs. La cité abrite donc une grande richesse culturelle et intellectuelle et possède une université renommée et une grande bibliothèque où se croisent de nombreux étudiants, professeurs et savants.
Le roman débute alors que le père de Sarah lui propose de se perfectionner en arabe, hébreu et grec et de lui apprendre la poésie et les plantes médicinales, en plus de le seconder dans ses travaux (...)
[...] Elle sait qu'ils entretiennent une relation, mais elle a une triste nouvelle : l'armée Almohade a envahi l'Andalousie et menace Cordoue. Les Almohades sont intolérants et obligent les juifs à se convertir à l'Islam. Le père de Sarah veut quitter Cordoue. Sarah rassure sa mère : s'ils doivent partir, elle partira avec eux. Sa mère lui fait comprendre qu'elle ne s'oppose pas à la relation d'Ahmed et de Sarah, mais que la question de leur mariage n'est pas d'actualité en raison de l'invasion almohade. Ahmed est très inquiet de l'invasion almohade, peuple intégriste et inculte. [...]
[...] Moins attirée par les études. Elle adore jardiner. - Léa : La benjamine de la famille ans au début du récit). Enfant enjouée, bavarde et gaie, elle montre aussi des aptitudes pour étudier. Ahmed : Etudiant musulman d'origine omeyade. Il fréquente beaucoup la grande bibliothèque et est admiratif des travaux du père de Sarah. Ahmed tombe amoureux de Sarah. (Le prince omeyyade Abd al-Rahmān Ier, un des seuls survivants de sa dynastie gagna l'Espagne et y établit une nouvelle dynastie à Cordoue. [...]
[...] Sarah aime enseigner et reprend peu à peu le goût de vivre. Sa mère veut que la communauté juive apprenne pour se défendre. Quand un nouveau rabbin, plus intolérant, ferme l'école, Sarah continue à enseigner clandestinement, notamment à ses sœurs. Cependant, Sarah se sent toujours déracinée et triste, brisée par sa séparation trop longue avec Ahmed dont elle n'a toujours aucunes nouvelles. Une épidémie décime les enfants de la communauté et l'école ferme. Léa tombe encore une fois très malade, et Sarah parvient à la guérir une nouvelle fois. [...]
[...] En effet, il a besoin d'être secondé, se sentant de plus en plus fatigué et sa vue baissant, et n'ayant pas de fils pour devenir son disciple, il a pensé à Sarah, qui est douée pour les études. Elle accepte avec joie. Pour pouvoir entrer à l'université et à la bibliothèque, qui sont interdites aux femmes, elle doit se déguiser en garçon. Son père l'a alors fait passer pour un de ses neveux et la prénomme Samuel. Sarah travaille dur avec son père, qui étudie un traité d'Aristote en langue arabe. C'est l'occasion pour Sarah d'apprendre tout ce qu'a découvert Aristote. [...]
[...] Elle apprend ainsi que Cordoue a été mise à feu et à sang par les Omeyades, qui ont détruit parchemins et objets précieux et ont forcé tous les juifs et les chrétiens à se convertir, sans quoi ils les tuent. Séville, où doit être Ahmed, reste une ville en paix. Mais Sarah est inquiète de n'avoir aucunes nouvelles de lui. Sarah discute souvent avec de vieux marins, qui savent tout sur les bateaux arrivants et partants du port et qui lui racontent leurs multiples voyages. Au bout d'un an, Sarah ne supporte plus Malaga. Elle entend parler de Fostat (Le Caire), où vit une importante communauté juive. Sarah termine sa première traduction. Son père aussi s'ennuie. [...]
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