Saint Germain ou la négociation, Francis Walder, Monsieur de Malassise, négociation, roi Charles IX
Le narrateur Monsieur de Malassise s'interroge sur sa vie, sur son caractère flou, vague. Malgré tous ses efforts, il n'a jamais été au premier plan. Selon lui tout combat humain se passe dans le noir et la seule chose visible (victoire/défaite) n'est qu'un arrangement sans rapport avec le fond. Le narrateur a choisi l'ombre laissant la lumière, sa victoire, incarnée par d'autres. La réussite de son travail est attribuée à un autre.
[...] Le narrateur déclare que dans ce cas il faudrait un militaire .C'est ainsi qu'il fera équipe avec monsieur de Biron. L'un symbolise l'intransigeance et l'autre la capacité à convaincre à dénouer les problèmes. De plus en raison de la personnalité de monsieur de Biron, le narrateur pourra rester dans l'ombre. Ainsi en cas d'échec il ne se couvrira pas de honte. La négociation commence. Les deux hommes rencontrent Monsieur de Coligny très malade. C'est un avantage pour monsieur de Biron qui propose de passer en force. Pour le narrateur une autre technique s'impose. [...]
[...] Il s'agit de témoigner une volonté de coopérer pour réussir la négociation. Il est nécessaire de créer de la valeur et non pas d'en distribuer.Cependant il faut une garantie afin d'empêcher toute trahison Il peut garantir au moins ca maintenant car le futur est très incertain. Le narrateur déclare que pour cette négociation il a réussi à se mettre à la place des huguenots, à éprouver leurs sentiments pour pouvoir mieux leur parler. Durant une négociation il faut adopter une écoute active, il faut faire preuve d'empathie Le lendemain l'amiral se remet de sa maladie : c'est un échec. [...]
[...] Mais en fait ces comportements ne sont pas mauvais s'ils sont utilisés afin de servir une cause juste. Chapitre XI : Pendant la nuit Monsieur de Malassise rêve d'Angoulême et de Sancerre. Alors qu'il n'est jamais allé à Angoulême il l'a perçoit comme une ville puissante riche et prospère. Au contraire Sancerre semble triste, la population mue par la nécessité se déplace en masse tels des insectes Chapitre XII : Le narrateur réaffirme l'importance du contact humain lors des négociations. Il s'agit de connaitre son adversaire. [...]
[...] Sans cela des mois de négociation auraient pu tourner court. Il aura fallu alors tout expliquer au roi et en subir la responsabilité. Face à ce coup de maitre de Monsieur d'Ublé, le narrateur accorde Sancerre et une quatrième ville. C'est un échec mais au moins Angoulême reste catholique. Le narrateur se rend compte que son amitié naissante avec Monsieur d'Ublé l'a desservi, il n'a pas été assez incisif. La connaissance introduit un biais dans la négociation. Chapitre XIII : La cousine du narrateur, Eléonore de Mesmes arrive à Saint Germain. [...]
[...] Si tout a été cédé que dira-t-il au roi ? Il s'agit donc d'obtenir un compromis sur Angoulême : partager la ville en deux ou l'accorder aux protestants pour une durée limitée. La discussion avec Eléonore lui permet d'avoir une vision plus globale du traité, d'avoir des perspectives différentes. Il est sous le charme de sa cousine, encore une fois il baisse sa garde face à une personne qui réside finalement dans les camps adverse, la situation se complique. Chapitre XV : La venue de Madame de Mesmes enchante le narrateur, des idées nouvelles se font jour comme l'attribution limitée d'Angoulême, solution digne d'un génie politique. [...]
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