Chapitre I
Fabien pilote un avion de l'aéropostale (transportant le courrier) effectuant le trajet Patagonie-Buenos Aires. Il survole de gigantesques plaines quasiment vides.
Le radio qui accompagne Fabien sur son avion lui annonce qu'il y a de gros orages en travers de leur trajet. Fabien continue de poursuivre sa route malgré tout, en effet là ou il vole le ciel est dégagé et calme (...)
[...] Le mari se réveille, il s'inquiète de la météo, de l'heure et du vent. Il prépare déjà son itinéraire, calmement, sans la moindre tristesse. Il explique à sa femme l' insignifiance que peut avoir la ville une fois en vol. Sa femme est inquiète, le regarde se préparer et lui demande d'être bien prudent : il part pour huit ou dix jours. Après avoir enfilé son armure et s'être fait beau, pour ne pas se sentir vieux le pilote s'en va. [...]
[...] Il demande alors qu'on lui amène le pilote de l'avion pour l'Europe car il se doit de le motivé pour pas qu'il fasse demi-tour par peur de la nuit Chapitre X C'est la femme du pilote qui est prévenue. Elle admire son mari quelques temps, puis Buenos Aires à travers sa fenêtre et se rend compte du rôle de son mari. Seul ce dernier est préparé à la tâche qu'il va devoir accomplir. Celui qui est en train de se repose dans cette calme maison de Buenos Aires va devoir accomplir un vol de nuit jusqu'en Europe, seul. [...]
[...] Il raconte son voyage devant un verre. Puis Pelletier, Rivière et un inspecteur revienne vers la ville même, Buenos Aires, en voiture. Pelletier se remémore son voyage et les péripéties qui l'ont jalonné. Dans la cordillère des Andes il avait d'abord senti que quelque chose se préparait, puis il y avait eu un cyclone : des quantités de neige, des pics aiguisés surgissaient subitement, etc. Il s'en était sorti et maintenant ce n'est pas tant le cyclone dont il se souvient mais c'est le temps d'attente qui précède celui-ci. [...]
[...] L'inspecteur Robineau, présent dans la voiture, écoute sans broncher. Celui- ci vient d'arriver et il se morfond dans son métier où il ne côtoie les gens que dans leur métier et ne peut discuter avec : il doit les juger, relever les retards leurs erreurs, etc. Il fait son métier sans y penser, applique bêtement le règlement ; c'est pour cela que l'a engagé Rivière. En effet celui-ci veut que l'on respecte les règles à la lettre : il se moque de paraître injuste. [...]
[...] On aperçoit alors la vie miséreuse de l'inspecteur : seules quelques pierres provenant d'Egypte (et qu'il garde dans un sac) parviennent à le rendre heureux. Pellerin apprend que Robineau est un passionné de géologie. Robineau lorsqu'il fut appelé fut déçu mais, en annonçant à Pellerin que ses importantes responsabilités le faisaient retourner aux bureaux, il retrouve sa dignité. Rivière Observe la route Europe-Amérique et mesure le danger qui y règne mais pour lui l'objectif de la transmission du courrier prévôt à ce risque. [...]
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