Narré à la première personne, Le Petit Prince s'ouvre sur quelques souvenirs du narrateur. Il se remémore notamment ses six ans, âge auquel il aimait dessiner des « serpents boas ».
Mais, montrant ses « chefs d'oeuvre aux grandes personnes », celles-ci lui avaient conseillé de se consacrer à la « géographie, à l'histoire, au calcul et à la grammaire » (...)
[...] Il lui fait comprendre à quel point sa rose est importante pour lui. Leur rencontre incarne un idéal de l'amitié, car le renard fait preuve d'altruisme en encourageant le petit prince à agir dans son propre intérêt. Le serpent Bien que le serpent rencontré dans le désert s'exprime par des énigmes, son langage demande moins d'interprétation que les autres figures symboliques du roman. Le comprendre, finalement, ne nécessite pas de réponses, voire même de poser des questions. Il est celui qui maîtrise les mystères de la vie. [...]
[...] Sauvé par une caravane de nomades, il développe déjà l'idée d'une aide presque tombée du ciel Puis il le dessine. Dans des restaurants sur des nappes de papier, lors de ses sorties, le Petit Prince prend forme. Ses courriers personnels laissent entrevoir la silhouette qu'il va lui donner et, dans une lettre de mai 1940 adressée à Léon Werth ( voir la dédicace de l'ouvrage), il esquisse un petit personnage apparemment en colère, sur fond d'une planète habitée par un vieux mouton, des arbres et une rose au premier plan. [...]
[...] Plus particulièrement, le petit prince est lié par son amour pour la rose qu'il a laissée sur sa planète. Ses interrogations permanentes révèlent aussi que la quête de réponses peut être plus importante que les réponses elles-mêmes. Le narrateur Le narrateur est suffisamment âgé pour être considéré comme un adulte, mais il explique que s'être écrasé avec son avion dans le désert six ans plus tôt l'a rajeuni. C'était un enfant plein d'imagination, dont le premier dessin avait été une interprétation énigmatique d'un boa qui aurait avalé un éléphant. [...]
[...] Rien de nouveau à ses yeux, au premier abord; la solitude semble être la même sur cette planète. De même, personne ne porte attention aux choses essentielles de la vie. Il y rencontre un serpent qui s'exprime à travers des énigmes, puis une petite fleur de rien du tout suivie de l'écho des montagnes qui ne fait que tout répéter, Ensuite il arrive au beau milieu d'un jardin de roses, où il découvre avec tristesse que sa belle fleur n'a rien d'unique. [...]
[...] Mais aucune de ses esquisses de moutons ne semble convenir au Petit Prince. Finalement, il finit par dessiner une boîte avec des trous et annonce au jeune garçon: mouton que tu veux est dedans ».Cela convient à ce dernier qui, heureux cette fois, observe que le mouton s'est endormi Narrateur et Petit Prince passent plusieurs jours ensemble. A force de questions, l'aviateur en apprend plus sur l'histoire du garçon. Il vient de l'astéroïde B612, planète si petite qu'elle serait à peine plus grande qu'une maison ».On apprend alors avec le narrateur que l'astéroïde du Petit Prince a un jour été découvert par un astronome oriental, mais qu'avant de l'annoncer vêtu d'un costume et d'une cravate, personne ne l'avait cru. [...]
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