L'oeuvre autobiographique Confessions fut écrit par le philosophe et théologien Saint Augustin (354 - 430). Il fut évêque d'Hippone, l'un des principaux pères de l'Église latine et l'un des trente-trois docteurs de l'Église. Dans les premiers livres (I à IX), le narrateur raconte de façon chronologique sa vie, de sa naissance à la mort de sa mère Sainte Monique. Les derniers livres (X à XIII), contiennent une méditation philosophique et une célébration de Dieu. Dans cette fiche, nous traiterons les deux premiers livres (...)
[...] Puis le narrateur s'insurge contre les fables impudiques. Augustin considère qu'une partie de ses études d'enfants furent des extravagances où gaspillait [son] talent don de [Dieu] et déplore les méfaits des enseignements mythologiques. Il s'agit des textes latins qu'il a du apprendre par cœur dont il considère que ce n'est que vanité. Pour lui, l'apprentissage des Ecritures eut été plus utile afin d'étayer le sarment de son cœur. Le narrateur déplore le fait que les hommes soient plus fidèles aux lois de la grammaire qu'aux commandements de Dieu. [...]
[...] Mais on ne fait point le mal, on ne pèche pas sans intérêt, c'est souvent par un désir de vengeance. Pour l'auteur, il se trouve dans les péchés une imitation fausse des perfections divines, c'est en copiant Dieu, que les hommes manifestent qu'Il est le créateur de toute façon d'être et qu'il n'y a donc pas moyen de s'en aller de Lui pour de bon, ainsi Dieu est vengé par le pécheur. Augustin rend grâce au Seigneur de lui avoir fait fondre ses péchés comme de la glace L'auteur expose ce qu'il avait aimé dans son larcin des poires, il n'a pas que aimé le vol en tant que tel mais aussi le compagnonnage de ceux avec lesquels [il l'a] fait Il met en avant l'effet de groupe et se dit qu'il ne l'aurait pas agit seul, car en groupe l'on a honte d'avoir honte Le narrateur finit avec un élan vers Dieu, et il reconnaît encore une fois de s'être égaré de la voie de Dieu, dans l'excès, durant son adolescence. [...]
[...] Il débute avec son allaitement, il remercie Dieu d'avoir donné assez de lait à ses nourrices et de lui avoir donné un appétit suffisant. C'est ainsi grâce au Seigneur qu'il est en bonne santé. Il fait l'éloge de la douceur du berceau. Puis il y a eu les moments des sourires. Peu à peu il se rendait compte du lieu où il se trouvait et il voulait manifester ses volontés, choses dont il avait du mal car ses volontés étaient intérieures et les personnes autours extérieures. [...]
[...] Augustin priait le Seigneur pour qu'«on ne battît point à l'école. L'auteur avoue avoir péché pendant cette période de la vie en faisant le contraire de ce que pour lors ses parents et maîtres prescrivaient ».Il désobéissait par amour du jeu dont il en fait un blâme tout en demandant à Dieu de nous en délivrer. Augustin avait entendu parler de la vie éternelle promise à tous moyennant l'humilité de notre Dieu qui descendit vers notre orgueil Enfant, il fut prit d'«une fièvre subite avec embarras gastrique Il était sur le point de mourir, il demanda avec foi à la piété de mère et de Ton Eglise, notre mère à tous, le baptême de Ton Christ, mon Dieu et mon Seigneur chose que sa mère accepta, son père ne croyait pas encore en Dieu. [...]
[...] C'est à cette époque aussi qu'il a interrompu ses études. Il est allé à Madaure pour y apprendre les lettres et la rhétorique. Augustin rappelle qu'il fait ce récit pour Dieu mais aussi pour la petite portion de la race humaine (actuellement c'est un des livres les plus lus en Occident) qui tombera sur son livre afin qu'elle puisse concevoir de quelle profondeur il faut crier vers Toi Le père d'Augustin qui pour son fils [ ] dépensait au-delà de ses ressources avait plus cure que son fils soit disert que du développement qu'il prenait face à Dieu. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture