Ce livre est un ouvrage écrit par Georges Sadoul, journaliste et écrivain français de l'est dans le cinéma, connu pour la rédaction de ses dictionnaires du cinéma. Il publie en 1940 l'histoire générale du cinéma qui est aujourd'hui un document de référence. Pour réaliser la conception et l'écriture de cet ouvrage il a recours à l'étude des archives et confronte souvent les ?uvres et les témoignages. Le livre qui nous concerne aujourd'hui traite de la vie de Charlie Chaplin, acteur, réalisateur, producteur, scénariste et compositeur (...)
[...] Chapitre 5 Nous sommes des hommes et non des chiens. Pages 53 a 66. Le cinéma de Chaplin suit une évolution générale du cinéma, il s'éloigne encore plus de la simple comédie de music-hall pour chercher son art propre. Chaplin atteint ce stade en 1915, deux ans après les premiers longs métrages de Griffith. Trois années et 59 films ont suffi pour qu'avec Easy street Chaplin accédât au génie Sadoul. Chaplin prend donc dès cette époque toute sa dimension dans le cinéma en se servant de cette voie d'expression pour dénoncer les travers de la société et faire passer des messages. [...]
[...] Ce chapitre ne traite pas directement du cinéma mais de la jeunesse de Charles Spencer Chaplin. Cette partie est fondamentale pour comprendre la personnalité de l'acteur, ici une famille pauvre, son père meurt alors qu'il n'a que 5 ans, et sa mère sombre lentement dans la folie. Toutefois on peut en retirer des informations sur deux précurseurs du cinéma, le music-hall dont font partie les deux parents de Charlie, mais aussi les spectacles d'images animées, faites par des peintures sur des plaques de verre illuminées. [...]
[...] Pages 41 a 52 Charlot change de studio pour être plus indépendant qu'avec Mack Sennett, il est engagé par les studios Essanay. Il tourne 14 films en une trentaine de bobine ce qui signifie que la durée moyenne des films a Hollywood a tendance à augmenter. Chaplin affirme aussi son personnage du vagabond dans la comédie en se détachant un peu des films typés de Keystone. Chaplin comme le cinéma va vers une respectabilité et un plus grand sens artistique. [...]
[...] On voit aussi la progression vers le cinéma parlant puisque il y a des voix dans les temps modernes et un film totalement parlant dans le dictateur, qui est sans doute sa plus grande réussite. La durée des longs métrages s'allonge aussi le Dictateur dure 124 minutes. Conclusion On voit grâce à ce livre la formidable contribution de Charles Spencer Chaplin au 7eme art. Son histoire et ses films sont fortement liés à l'évolution du cinéma, sur la durée des films, le type de comédie, la recherche de l'art, la popularisation de ce média. Mais aussi dans son utilisation de dénonciation et dans l'intégration de la musique puis de la parole. [...]
[...] Chaplin est en face d'un dilemme qui touche le cinéma entier, en 1928 un film de faible intérêt cinématographique, le chanteur de Jazz apportait une véritable révolution, le parlant au cinéma. Chaplin réalise alors Les Lumières de la ville. Il refuse d'utiliser la nouvelle technique pour mettre des paroles dans son film. C'est un demi échec aux Usa mais un succès en Europe ce qui sauve Chaplin de la ruine. Chapitre 9 Combattez pour la Liberté. Pages 115 à 138. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture