Un sac de bille, Joseph Joffo, Seconde Guerre mondiale, France, fuite des Nazis
L'auteur de ce livre est né à Paris, en 1931. Il a donc vécu la Seconde Guerre mondiale étant enfant. Chez les Joffo on est coiffeur de père en fils. En 1971, Joseph immobilisé à la suite d'un accident de ski commencera une vie d'écrivain. À travers plusieurs œuvres, il racontera ses souvenirs d'enfance. Il écrira aussi plusieurs romans et des comptes pour enfants.
[...] Joseph a 10 ans. Alors que sa mère lui coud l'étoile jaune sur son manteau, il apprend qu'il est juif. Il se rend donc à son école avec son étoile et se fait insulter, bousculer, et se fait même ignorer par son professeur. Mais un ami de Joseph, Zérati, échange l'étoile jaune, qu'il considère comme une décoration, contre un sac de bille. Il se rencontre que Maurice aussi a eu des problèmes à cause de son étoile jaune. Alors, les parents de Joseph et de Maurice décident de ne plus les envoyer à l'école. [...]
[...] Nos deux héros subissent de multiples interrogatoires. Joseph et Maurice nie qu'ils sont juifs. Après quelques semaines d'arrestations, les SS (police allemandes) disent à Maurice qu'il a 48 heures pour prouver qu'ils ne sont pas juifs. S'il ne revient pas avant, ils tueront Joseph. Avec l'aide de l'église, ils prouvent qu'ils ne sont pas juifs (en fournissant de faux papiers et un témoignage d'un curé prouvant qu'ils avaient été baptisés à l'église la Buffa Ils peuvent enfin rentrer chez eux. [...]
[...] Maurice devient donc apprenti boulanger et Joseph part travailler en montagne dans une ferme. A son retour, il apprend qu'Albert et Henry ont reçu une lettre de la part de leurs parents leur expliquant qu'ils sont prisonniers dans un camp. Henry part donc au secours de ses parents et réussis à les tirer d'affaires. Les parents se rendent à Nice et Henry rentre à Menton. Pendant un certain temps, tout ce passe bien. Mais un jour, des gendarmes frappent à la porte, ils sont venus pour le STO. [...]
[...] Elle raconte la vie d'un juif fuyant la mort, quatre années avec la peur d'être arrêter. Citations Je voulais parler des Juifs riches ; C'est la parole qu'a déclaré un SS : un jour, deux SS sont apparus dans le salon des Joffo. Ils ne s'étaient pas rendu compte que toutes les personnes qui se trouvaient dans le salon étaient des juifs. Le père de Joseph a alors sympathisé. Ils parlaient de la guerre et un des SS dit soudain que la guerre était la faute des juifs. [...]
[...] Un monde parfait serait un monde sans guerre. Mes appréciations personnelles J'ai bien aimé ce livre. Il y a du suspens, du rire, de l'action, de la peur, de l'angoisse et de la souffrance. Ce livre aurait pu être le livre de la haine mais il est en fait un cri de désespoir. C'est un livre émouvant et fort. Il m'a entraîné de page en page jusqu'à la dernière ligne. La seule chose qui ne m'a pas bien plut, c'est que l'auteur fait des sauts dans le temps et parfois on comprend mal ce qui s'est passé et on perd le fil de l'histoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture