Rousseau, "Les Confessions", Livres I à IV : fiche de lecture

Résumé du document

Fiche de lecture niveau Lycée sur Les Confessions de Jean-Jacques Rousseau, livres I à IV.

Extraits

[...] Il va alors successivement mettre en valeur sa nature, son tempérament à travers la description d'actes qu'il a commis. L'auteur va tenter d'être le plus objectif possible dans la présentation de ces événements : il ne ainsi pas hésiter à mettre en valeur ses qualités et son tempérament vertueux, mais va également présenter ses défauts, blâmant même quelques uns de ses actes, comme il ne manque pas de le préciser dès le préambule Je me suis montré tel que je fus, méprisable et vil quand je l'ai été, bon, généreux, sublime, quand je l'ai été II. [...]

[...] Une narration subjective Des confessions faussement objectives : le désir de se racheter auprès de tous Rousseau tente donc ici de relater son existence, en tentant d'être le plus objectif possible. Néanmoins, malgré les soins que l'auteur tente d'apporter dans la véracité de ses propos, comme il ne manque pas de le remarquer dès l'incipit, la rédaction d'une autobiographie est inévitablement teintée d'une grande part de subjectivité, qui ici, va dévoiler un important désir, de la part de l'auteur, de justifier la nature de son caractère. [...]

[...] L'année suivante il est contraint de fuir Genève et est recueilli par Mme de Warens, une pieuse catholique. Celle-ci va envoyer le jeune homme à Turin pour se convertir au catholicisme. Après cette conversion il va exercer tour à tour dans la ville différents métiers, avant de rentrer chez sa bienfaitrice, pour qui il éprouve une admiration sans borne. Il va alors mener une vie errante, étudiant notamment la musique, et revient finalement chez Mme de Warens, installée à Chambéry, en 1731. [...]

[...] Après avoir écrit les derniers livres des Confessions pour tenter de justifier l'existence du dit complot, il décide de se replier sur lui- même, sans plus aucun contact avec le monde extérieur, et rédige les Rêveries du promeneur solitaire. Il meurt le 2 juillet 1778, au château d'Ermenonville, où il va être enterré. Ses cendres seront finalement transportées au Panthéon en 1794. II] Ses œuvres Rousseau a principalement rédigé des œuvres philosophiques, traitant de l'éducation, de l'homme ainsi que de la société. Il s'est également illustré dans l'écriture d'une autobiographie. [...]

[...] Cette période va correspondre à une grande fertilité créatrice de la part de l'auteur, qui retrouve une atmosphère campagnarde chère à son cœur. Il va ainsi poursuivre la rédaction de son Dictionnaire de Musique, écrit à Voltaire la Lettre sur la Providence tout en préparant des extraits de l'abbé de Saint-Pierre ainsi que la rédaction de L'Emile ou De l'éducation, du Contrat Social et de La nouvelle Héloïse. Les philosophes ayant participé à l'élaboration de l'Encyclopédie commencent néanmoins à réprouver l'isolement de l'auteur, et Rousseau se brouille avec Diderot. [...]