Le Rouge et le Noir, Stendhal, Verrières, Monsieur de Rênal, Julien Sorel, modèle de vertu, séduction, Monsieur Valenod, Stanislas, atmosphère, amour passionné, rang social
Ce roman est divisé en deux parties : la première retrace le parcours de Julien Sorel en province, dans une petite ville, et plus précisément son entrée chez les Rênal, sa passion pour Mme de Rênal, de même que son séjour dans un séminaire. La seconde partie porte sur sa vie à Paris comme secrétaire du marquis de La Mole, ainsi que sa passion pour sa fille Mathilde. Il a été écrit au XIXe siècle, en 1830, pendant le règne de Charles X.
[...] Enfin Mademoiselle de la Mole vint le voir. Elle songea à mourir avec lui tant cette situation était compliquée, mais décida ensuite de soudoyer quelqu'un pour sauver la vie de Julien par le ministère public. Elle rencontra ainsi l'abbé Frilair, ennemi de son père, qui se fit un malin plaisir de lui avouer ce qu'il s'était passé avant avec Mme de Rênal et lui dit après un moment d'entretien qu'il pouvait complètement changer le destin de Julien par ses relations, mais il mentait. [...]
[...] Madame de Rênal vint lui rendre visite pour le supplier de faire appel ; elle le pardonnerait s'il le faisait, ce fut immédiatement le cas fou de joie et d'amour. Chaque visite de celle qui devait pourtant devenir sa femme avant l'irritait désormais, mais il s'efforçait d'être doux avec elle, déjà si triste et affaiblie par la jalousie. Malheureusement Madame de Rênal était absente. Dans le dernier chapitre, nous apprenons la mort du marquis de Croisenois, celui qui souhaitait depuis tant de temps de marier avec Mathilde avait perdu la vie dans un combat. [...]
[...] Un peu plus tard, le grand bal de M. de Retz est organisé, entre discussions politiques et d'esprit (par exemple sur Danton) Mathilde se distrayait en écoutant Julien qu'elle trouvait différent et plutôt beau ; elle décida alors de se faire remarquer, bien qu'elle soit déjà promise à un futur époux et même si notre héros ne semblait pas s'intéresser à elle. Peu à peu il se rendit compte qu'elle lui donnait de l'intérêt par l'air doux et tendre qu'elle avait en sa compagnie, il commençait lui-même à la trouver agréable ; elle était différente lorsqu'ils étaient tous les deux que lorsqu'elle était en public. [...]
[...] L'approche de la fin le rendait insouciant de l'avenir et poétique. Il avait retrouvé Madame de Rênal. Il demanda à son ami Fouqué, après sa mort, de reposer dans une grotte qu'il avait découverte au début de l'histoire. Il mourut ainsi, brave et fort après avoir refusé de demander l'intervention du roi, il avait le respect de presque tout Verrières et l'amour de deux femmes. Il reposa dans la grotte comme convenu après avoir reçu un dernier baiser qu'il n'avait pu ressentir par Mathilde, veuve et déprimée, qu'il avait éloignée avant son exécution. [...]
[...] Elle était au comble du bonheur et très amoureuse comme elle ne l'avait jamais été même avec son mari, mais pour lui son amour était encore de l'ambition ; c'était la joie de posséder une femme aussi noble et belle . Cependant petit à petit il développa des sentiments pour elle et se demanda s'il trouverait de meilleures façons de vivre à Paris. La passion était le seul mot d'ordre des deux amants ; madame regrettait de ne pas l'avoir connu plus tôt et lui restait méfiante vis-à-vis de leur différence de statut social. Plus tard, Stanislas, un des fils du couple Rênal, tomba gravement malade. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture