Ce document présente les nombreux personnages féminins présents dans ce récit. Le nombre élevé de femmes dans ce récit est exceptionnel par rapport aux autres oeuvres du genre.
En effet, dans la plupart de ces oeuvres, les rôles féminins sont inexistants ou très réduits. Ce document présente donc Jocaste, la mère de Polynice et Etéocle, puis il présente le motif de la reine courtoise (...)
[...] Cela dit, cette évolution du personnage n'en change pas complètement la signification. En dépit de son ascendant psychologique, Jocaste reste une figure de l'impuissance car elle n'empêche pas la guerre de Thèbes et le fratricide final. Antigone et Ismène encadrent Jocaste. II) La reine courtoise. Dans l'évocation de ces deux personnages surtout, on retrouve le motif de la reine courtoise. L'apparition d'Antigone et Ismène a été préparée par celle des filles d'Adraste. Antigone et Ismène ont leurs portraits (p.284 à 288), cela établit une différence entre les deux personnages. [...]
[...] Les personnages féminins dans le Roman de Thèbes Ce document présente les nombreux personnages féminins présents dans ce récit. Le nombre élevé de femmes dans ce récit est exceptionnel par rapport aux autres œuvres du genre. En effet, dans la plupart de ces œuvres, les rôles féminins sont inexistants ou très réduits. Ce document présente donc Jocaste, la mère de Polynice et Etéocle, puis il présente le motif de la reine courtoise. Ce sont des personnages ultra minoritaires par rapport aux personnages masculins. [...]
[...] La présence féminine est évidente mais aussi parfois nulle comme dans la Chanson de Roland. Jocaste. Le texte accorde une place importante à Jocaste, c'est une invention de l'auteur du Roman de Thèbes de laisser la vie à Jocaste. Dans la tradition antique, elle se suicide à la suite de la révélation de l'inceste avec son fils. La révélation provoque le désespoir de Jocaste qui se pend pendant qu'Œdipe se crève les yeux avec la ceinture de celle-ci. La conséquence de ce choix est que le texte donne deux images contradictoires du personnage. [...]
[...] A cette image négative succède une image inverse, l'image de la grande dame. Il ne reste rien de l'infamie qui devait peser sur Jocaste. Tout se passe comme si le prologue consacré à la faute ne comptait plus, comme si le personnage avait subi une sorte de purification, elle est représentée en personnage qui détient une forte autorité morale et un ascendant psychologique sur les siens. Par un effet massif d'anachronismes, la société est à l'image de celle du XIIème siècle. [...]
[...] Elle a un vêtement qui laisse voir la peau, des déchirures. La coloration érotique prépare les développements à venir sur ce personnage. C'est un personnage de la sensualité. Quand Antigone voit Parthénopée, il y a un désir de possession. Ismène est traitée plus rapidement, elle n'est pas moins noble que sa sœur. L'image que l'auteur donne d'Ismène est conforme à son projet, faire d'elle une religieuse. Cela fait qu'il est plus elliptique sur cette beauté. Son corps est totalement dissimulé. [...]
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