Pour rendre compte de la lecture de cette pièce de théâtre du début du XVIIe siècle dont Victor Hugo disait admirer la « construction inouïe », il convient de :
•Présenter l'auteur
•Résumer la pièce, en s'appuyant sur des citations
•Mettre en lumière une thématique de l'œuvre : Lear et Gloucester, entre aveuglement et vérité
•Donner des éléments bibliographiques
[...] Le véritable combat se joue alors dans le camp des vainqueurs. Accusé de traîtrise par d'Albany, Edmond lui demande de prouver ses dires. Aussi le duc appelle-t-il Edgar, qui met son frère à terre et l'accuse : tu es un traître déloyal à tes dieux, à ton frère, à ton père, conspirant contre la hauteur illustre de ce prince, et, depuis la faîte extrême de ta tête au plus bas de ton pied, à la poussière qu'il foule, un traître plus souillé que crapaud 3). [...]
[...] Sorti du château où il a tant souffert, grâce à l'aide des domestiques, Gloucester croise le fou Tom (en fait son fils légitime Edgar) et lui demande de l'accompagner en haut d'une falaise, très haute. Présente à Douvres avec ses troupes, informée de la situation grâce à un message que Kent lui a fait transmettre, Cordélia, consternée, envoie des hommes à la recherche de son père. Une fois attrapé, le roi Lear, devenu fou, est soigné et parvient à reconnaître sa fille Cordélia, dans un grand moment d'émotion. [...]
[...] Edmond meurt. Le roi souffre terriblement d'avoir perdu Cordélia et en succombe, entraînant cette réplique de Kent : C'est le haïr que vouloir sur le chevalet de ce dur monde l'étendre davantage 3). Une thématique de l'œuvre : Lear et Gloucester, entre aveuglement et vérité Cette pièce met en lumière les conséquences d'une faute initiale, et montre la justesse de la prophétie faite par Cordélia avant son départ pour la France : Le Temps déploie les plis cachant la fourberie, / Des forfaits qu'il voilait, la honte un jour se rit. [...]
[...] Fils de commerçant aisé, il épouse à dix-huit ans Anne Hathaway. Il quitte Stratford en 1587 et s'installe à Londres, où il trouve du travail dans un théâtre : il améliore des pièces achetées aux auteurs. Peines d'amour perdues (1590 est considéré comme sa première pièce originale, suivie de plusieurs poèmes galants (Vénus et Adonis, le Viol de Lucrèce). Le poète conquiert l'amitié de ses camarades et la bienveillance des grands seigneurs, ainsi que l'estime de la jeune reine Elisabeth Ière qui garde toute sa vie un goût particulier pour l'œuvre de Shakespeare. [...]
[...] Gonerille et Régane, épouses respectives de d'Albany et de Cornouailles, s'exécutent et reçoivent donc leur part. Mais Cordélia, la préférée, refuse de s'adonner à la flatterie : puisque me fait défaut cet art onctueux et volubile de parler contre mes desseins, car, ce que j'entends faire, je l'exécute avant que de le dire 1). Aussi le roi Lear, excédé, décide-t-il de ne rien lui donner ; pourtant le roi de France propose quand même de l'épouser. Quant au comte de Kent, qui a osé prendre la défense de Cordélia ce n'est pas ta plus jeune fille qui t'aime le moins ; ils n'ont point le cœur vide, ceux dont la voix grave ne sonne pas creux ; Lear lui donne six jours pour quitter le royaume mais, déguisé afin de rester anonyme, Kent rentrera au service de celui qui l'a expulsé, quelques jours plus tard. [...]
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