Un roi sans divertissement, Jean Giono, la mort du loup, excipit, apothéose d'un héros tragique
Dans la chronique romanesque intitulée Un Roi sans Divertissement et rapidement écrite en 1946 par Jean Giono, le lecteur passe d'un récit quasiment policier avec deux meurtres mystérieux commis par M.V. lors des hivers 1844 et 1845 au deuxième puis troisième récit, centrés sur la tentation de Langlois de devenir M.V. Le troisième récit, en particulier, met l'accent sur la misère grandissante de ce « roi » en quête de divertissement : ceux-ci une fois épuisés, y compris celui du mariage, lors du premier jour de neige de 1848, Langlois demande à une villageoise de décapiter une oie qu'il regarde saigner à ses pieds, puis il sort fumer une cartouche de dynamite qui lui fait définitivement perdre la tête.
[...] et Mme Tim, est un lieu tragique puisque d'après la mythologie il s'agit d'un lieu où l'on se perd. Ainsi Langlois est perdu, mais il peut aussi être assimilé au Minautore puisqu'il a découvert en lui, un monstre qu'il doit tuer. - Il se suicide en silence d'une manière violente à l'aide d'une sorte d'arme à feu dont il est l'inventeur Interprétation - Une interprétation possible est que tous les divertissements ont été épuisés, la forme de routine qui s'est installé avec les divertissements quotidiens, satisfont les personnages féminins mais pas Langlois. [...]
[...] Lecture analytique Un roi sans divertissement de Jean Giono : la mort du loup (excipit) INTRODUCTION : Dans la chronique romanesque intitulée Un Roi sans Divertissement et rapidement écrite en 1946 par Jean Giono, le lecteur passe d'un récit quasiment policier avec deux meurtres mystérieux commis par M.V. lors des hivers 1844 et 1845 au deuxième puis troisième récit, centrés sur la tentation de Langlois de devenir M.V. Le troisième récit, en particulier, met l'accent sur la misère grandissante de ce roi en quête de divertissement : ceux-ci une fois épuisés, y compris celui du mariage, lors du premier jour de neige de 1848, Langlois demande à une villageoise de décapiter une oie qu'il regarde saigner à ses pieds, puis il sort fumer une cartouche de dynamite qui lui fait définitivement perdre la tête. [...]
[...] - La devinette finale montre que le narrateur est cultivé et qu'il s'adresse à un lecteur qui a assez de connaissances pour comprendre une remarque allusive : il veut pousser le lecteur à réfléchir. - On peut donc penser que Langlois meurt car il a épuisé tous les divertissements compris le mariage) et qu'il ne lui reste que la mort comme divertissement ultime. III. APOTHEOSE D'UN HEROS TRAGIQUE ET METAPHYSIQUE 1. Le suicide de Langlois - L'histoire a un écho tragique puisqu'elle se répète. [...]
[...] La dernière phrase est ironique et sarcastique avec un lyrisme comique d'une mort en forme d'apothéose. - Le récit et le roman se finissent par une devinette désinvolte et sans réponse par laquelle Giono ne mentionne même pas Blaise Pascal. - On distingue un effet de rupture entre le 1er et le 2ème récit mais aussi entre la presque fin et la fin du roman car il y a un changement de registre. II. SEMI LACUNAIRE 1. Giono se divertit en nous montrant un moment crucial par une frustre et incompréhensive paysanne : Anselmie - Anselmie est une villageoise qui avec Eh bien et ses répétions d'allers retours, s'étonne et montre son incompréhension. [...]
[...] Il apparait comme tombé en catalepsie, et ce regard est encore rehaussé avec la série d'allers et venues. - La fascination pour les contrastes de couleurs pour montrer beaucoup d'autres oppositions telles que la froideur de la neige et la chaleur du sang ; le contraste de mouvement avec le sang qui coule et la neige qui reste immobile Un second récit également semi-lacunaire - Le narrateur anonyme n'a pas été témoin, l'expression familière il tint le coup (l22) montre la difficulté de sa tâche mais le lecteur n'en connait pas les causes. [...]
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