Fiche de lecture sur l'oeuvre de Georges Rodenbach "Bruges-la-morte", comportant une brève biographie de l'auteur, le placement de l'oeuvre dans son contexte historique, une présentation de l'oeuvre (résumé, forme, thème, genre), une présentation des personnages principaux et une conclusion.
[...] Bruges-la-Morte combine un projet idéaliste et une intrigue réaliste qui a contribué au succès du livre. Ce roman si bref recourt systématiquement à la redondance poétique. Pourtant la magie est rompue par les retours au réalisme, à l'analyse des mobiles, au trivial, qui correspondent, comme dans le roman traditionnel, à une nécessité narrative ; la poétique et le romanesque sont comme en lutte à l'intérieur du texte. Le projet symboliste d'un récit poétique, Rodenbach le réalise totalement dans l'écriture de Bruges-la-Morte. [...]
[...] De Bruges-la-Morte, Rodenbach fit une adaptation théâtrale, intitulée Le mirage, qu'on trouva à la mort de l'auteur (1898). Rodenbach mourut de typhlite, à quarante-trois ans, le soir de Noël L'œuvre dans son contexte historique. Introduction. De 1800 à 1900 la France a connu, sans compter le bref épisode des Cent-jours, sept régimes politiques : le Consulat, l'Empire, la Restauration, la Monarchie de Juillet, la Seconde République, le Second Empire et la troisième République. Parvenue au sommet de la puissance et de la gloire militaire sous Napoléon Ier, elle a subi ensuite deux invasions au terme de l'épopée impériale (1814-1815) et une troisième en 1870-1871 ; accrue de la Savoie et du comté de Nice en 1860, elle s'est vu amputer de l'Alsace-Lorraine par le traité de Francfort (1871). [...]
[...] C'est ce qui explique la réaction réaliste. Le domaine d'élection du réalisme est le roman, qui connaît au XIXème siècle une prodigieuse fortune. Le symbolisme. Le mouvement symboliste regroupe des poètes qui cherchent à suggérer, par la valeur musicale des mots et l'élévation des réalités au niveau de l'idée et du symbole, les nuances les plus subtiles des impressions et des états d'âme. Le symbolisme s'inscrit dans le grand mouvement de la modernité engagé par Baudelaire : de ce point de vue, il est la première avant-garde. [...]
[...] En effet, la prochaine fois qui je me rendrais dans cette ville, je la regarderais d'un autre œil. Le XIXèmeSiècle. Georges Rodenbach, "Bruges-la-morte". [...]
[...] Le fait que le héros garde la tresse de cheveux de sa morte, comme une relique, renforce l'idée d'une femme énigmatique, à qui Hugues vouait une certaine dévotion. Physiquement non présente dans le roman, son esprit est constamment présent, son ombre plane tout au long du roman. Cette présence morale est accrue par le parallélisme de la morte avec la ville de Bruges. Une ville tentaculaire couverte de brouillard, se qui la rend plus mystérieuse. Jane Scott. On ne connaît d'elle que ce que Hugues veut se souvenir de sa morte. Certes, toute une série d'informations précises situent et figurent le personnage (provenance, métier, physique). [...]
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