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Rudolf, âgé de 13 ans, vit en Allemagne avec sa mère, ses deux soeurs et son père qui tient une boutique. Despotique, ce dernier impose une éducation très sévère (voire militaire) : corvées (nettoyage des vitres dans le froid, sans avoir le droit regarder la rue), (p.14), lever à cinq heures (p.21), prières, marche au pas (p23), garde à vous (p.25), demande de permission pour parler (p.24), obéissance au père sans discuter ("tu feras ce qu'on te dira", p.24), etc.
-> Une éducation extrêmement stricte et rigoureuse. Les premières pages permettent de comprendre pourquoi, dès son plus jeune âge, Rodolf veut, en toute circonstance, avoir une attitude irréprochable (obéissance aux ordres venant de plus haut).
Un jour, son père lui annonce qu'il a commis une faute grave "à Paris, capitale de tous les vices" (p17), peu avant sa naissance et que pour se faire pardonner son péché, il a promis à dieu de lui "consacrer" son fils (p.18). C'est-à-dire qu'il veut l'obliger à devenir prêtre.
-> Rongé par la culpabilité, le père souhaite que Rudolf prenne à sa charge ses péchés (p18). Mais Rudolph lui répond qu'il préférerait être missionnaire (p24). Son père ne dit pas "non" (p25).
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Werner, un camarade de classe, raconte à Rudolf qu'il a cassé une potiche chez lui (p 26). Werner se moque largement de Rudolf lorsqu'il lui dit que son père à lui "aurait prié pour la potiche" (p.29). Rudolf tente de le faire taire en se ruant sur lui mais Werner tombe et se casse le genou. Werner annonce à tous qu'il est simplement tombé. Mais Rudolf se confesse au Père Thaler (p.32). Le soir chez lui, alors qu'il est couché, son père, dans une colère furieuse, exige qu'il se relève. Il lui demande, devant le reste de sa famille, "de confesser sa faute" (p.41). Puis, il lui demande de prier, et lui annonce qu'il deviendra prêtre et non missionnaire comme il le souhaitait (p.43). Rodolf tombe gravement malade et s'enferme dans un mutisme. Lorsque guéri, il retourne à l'école, Werner lui apprend que c'est son père qui l'a "vendu" lors de la réunion des parents d'élèves (...)
[...] Rodolf tombe gravement malade et s'enferme dans un mutisme. Lorsque guéri, il retourne à l'école, Werner lui apprend que c'est son père qui l'a vendu lors de la réunion des parents d'élèves Déçu, se sentant trahi par les hommes, il dit ne vouloir parler à personne (p.51) et sait intimement qu'il a perdu la foi Les années 1914 & 1915 : Pages 52 à 57 Le père de Rudolf meurt (p.52). Son oncle Franz annonce à la famille que la guerre est déclarée (p.54). [...]
[...] Et qu'à ce titre, il doit entreprendre des études de théologie (étude de la religion). Rudolf refuse (p.115). Errant dans les rues, il est interpellé par des soldats qui le prennent pour un juif (p.117). Il prend conscience des difficultés économiques de son pays. Pages 119 à 133 Rudolf se rend à son ancienne école où il apprend que le père Thaler n'est plus là Il reconnait néanmoins que ce lieu fut comme si quelqu'un de doux et de puissant m'avait pris dans ses bras (p.120). [...]
[...] Gunther l'a repéré parce que dit-il il est intelligent, instruit, et tout ce qu'il fait, il le fait comme un bon Allemand doit le faire : à fond (p.63). Tu es courageux et tu comprends ton devoir envers la patrie (p.64). Référence à l'éducation reçue de son père : je t'ai appris - à faire des devoirs comme tu nettoies les vitres à fond ! (p.16). Gunther répète à Rudolf que le seul péché C'est de ne pas être un bon Allemand (p.67). Mon église, c'est l'Allemagne ! lui assène t'il (p.69). [...]
[...] lui demandera-t-il (p.152). Ne supportant plus cette vie, Rudolf décide de mettre fin à ses jours, (p.157). Mais Siebert le comprend Tu vas te tuer dit-il (p.159). Il l'en dissuade en lui expliquent que l'Allemagne n'est pas foutue malgré le diktat (le traité) de Versailles (p.160&161). Rudolf se laisse convaincre à la lecture du journal (le Voelkischer Beobachter) qui montre, entre autre, la caricature d'un juif en train d'étrangler l'Allemagne. Rudolf dit comprendre que le diable, ce n'est pas le diable. [...]
[...] C'est le juif et qu'il est bien réel, et qu'on ne peut pas le vaincre par des prières (p.163). Pages 164 à 173 Rudolf se rend au bureau de l'état civil pour déclarer une sortie d'église (dire qu'il n'est plus catholique) (p.164). Puis il se rend à une adresse indiquée sur le journal pour s'inscrire au Parti (les S.A) (p.167). Vu ses états de service (les Corps francs, Turquie, Ruhr etc ) (p.170), le lieutenant le nomme aspirant S.A (p.171), en lui disant que le Fuhrer attend de toi un dévouement sans limites (p173). [...]
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