... Il apparaît beaucoup plus mûr que son ami, depuis le jour où il assiste, en compagnie du narrateur, à une réunion organisée par les jeunesses hitlériennes, et qu'il entend... La fiche de lecture comporte : une biographie, un résumé, l'analyse des personnages principaux, des thèmes, ainsi qu'un rappel du contexte historique.
[...] (couvre-feu évoqué au chapitre 25) Dès 1940, les Juifs allemands sont déportés ; c'est certainement ce qui arriva à M. Schneider et au rabbin caché chez lui après leur arrestation au chapitre 26, en 1941. Septembre 1941 : les Juifs allemands sont contraints de porter sur leurs vêtements une étoile jaune (chap. 25). Octobre 1942 : tous les déportés juifs des camps allemands sont envoyés à Auschwitz ; peu d'entre eux en ressortiront vivants. 8 mai 1945 : fin de la Seconde Guerre mondiale. [...]
[...] Il adhère au Parti avec force et conviction, devenant même agent de la Défense passive. Il n'a d'attention que pour son nain de jardin Polycarpe, symbole de la maniaquerie et de l'étroitesse d'esprit de son propriétaire. IV Thèmes abordés dans le roman L'amitié et la solidarité L'amitié est bien le thème le plus visible de ce roman : amitié entre deux garçons que tout oppose, la religion et le statut social. Pourtant, tout au long de leur histoire, cela ne sera pas un obstacle pour eux : les Schneider recevront souvent le narrateur chez eux, allant même jusqu'à l'inviter à la communion de leur fils, à la synagogue (chap. [...]
[...] qui reste humble et résigné face aux problèmes que lui impose la vie : au père du narrateur, qui le met en garde contre l'antisémitisme grandissant, il répondra : Dieu a donné aux Juifs une mission qu'ils doivent accomplir. Depuis que nous avons quitté notre patrie, nous sommes sans cesse persécutés. [ ] Peut-être parviendrons-nous à mettre un terme à cette errance si nous cessons de fuir, si nous apprenons à supporter, à patienter, là où on nous a mis ? . (chap. 15). A la mort de sa femme, il sombrera très vite dans le désespoir. Mme Schneider : femme réservée. Parents du narrateur : gens humbles et loyaux, qui subissent l'Histoire sans y prendre part activement. [...]
[...] cruauté de ceux qui saccagent l'appartement des Schneider (chap. cruauté encore qui pousse M. Resch à tout mettre en œuvre afin expulser les Schneider. Tout cela, de véritables gens l'ont vécu, alors même que l'Allemagne n'était pas en guerre. Quant à l'injustice, comment qualifier autrement les lois anti- juives, les marques d'exclusion et de répression dont nous parlerons plus loin, si nombreuses dans le roman : le renvoi de l'école du petit Frédéric, le renvoi de M. Schneider, le refus de la commerçante de croire le narrateur qui s'accuse d'avoir brisé la vitrine Mais l'injustice passe aussi par des voies détournées : est-ce juste d'être contraint de s'inscrire au parti nazi alors qu'on n'en partage pas l'idéologie, simplement pour pouvoir vivre mieux et avoir un emploi ? [...]
[...] Frédéric Schneider est juif. Sa famille vit confortablement dans un appartement qu'ils louent chez M. Resch, au-dessus de celui partagé par les parents du narrateur. La famille de ce dernier est pauvre : le père est au chômage et c'est pour cela qu'ils restent à l'écart des Schneider. Mais les deux garçons se lient très vite d'amitié et deviennent inséparables. L'arrivée d'Hitler au pouvoir va bientôt bouleverser la vie des deux enfants. Commencent la propagande, les lois anti-juives et la persécution des Juifs, sous les yeux interrogateurs du narrateur. [...]
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