Les Rêveries du promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau, résumé, exil, états d'âme, méditations, bienveillance, désespoir, solitude, Sénèque, maxime de Solon, contemplation, ennui, tumulte, bonheur
Rousseau est exclu de la société (exil de Rousseau en 1962). Il en profite pour se demander qui il est. Cependant, plus il y pense, moins il y parvient. Il n'a pas pu prévoir qu'on le persécuterait et s'indigne du regard que la société lui porte. Il s'est longtemps débattu mais semble actuellement accepter sa situation. Une chose qui lui a permis cette acceptation est qu'ils se sont mis directement à le persécuter violemment, de sorte qu'il n'y a pas eu de graduation : ainsi, il n'a pas eu d'espoir à entretenir, et les persécuteurs ont perdu toutes leurs ressources.
[...] Il ne craint plus le regard, comme s'il avait coupé l'arbre, mais il faut maintenant couper la racine. Il n'a plus un amour propre, mais un amour de moi , qui lui permet de se libérer de l'opinion. Il ne s'intéresse plus à l'intention, et ses maux sont ainsi moins violents. Il ne s'intéresse qu'à ce qui dépend de lui et ne souffre pas de l'imagination de futurs maux, et il vit mieux. Il vit pleinement et oublie ses malheurs. [...]
[...] Ainsi, voir la vérité l'a rendu malheureux et ne lui a pas servi. On s'obstine à apprendre, et étant vieux on ne s'en sert pas assez : les vieux s'accrochent plus à la vie que les jeunes et lui trouvent des mérites, car ils voient qu'ils ont perdu leur peine, et qu'ils n'emporteront rien dans leur mort. Il a vite compris que son bonheur ne proviendrait pas des autres : c'est pourquoi il utilise beaucoup son imagination. Toute sa vie a renforcé ce sentiment. [...]
[...] Ce mensonge ne sert pas son intérêt et il le retirerait s'il n'y avait pas de honte à ça. Il donne un exemple personnel : quand il a menti à un dîner pour ne pas que les gens se moquent de celle qui a posé une question. Il a pourtant senti qu'il était poussé par le mauvais mensonge lorsqu'il a écrit ses Confessions, mais à cause de son aversion du mensonge, il n'en fit rien. Il a comblé les vides de sa mémoire par des inventions enjolivées et qui concordent, mais rien qui ne lui attire ni le blâme ni l'éloge. [...]
[...] C'est apparemment monnaie courante en Suisse, des humains dans des lieux reculés. Il peut regarder son herbier et se souvenir les paysages. Ce sont ces choses qui l'attirent dans la botanique : la solitude, les rêveries . Huitième promenade Il a eu une existence plus douce que rude. Pourtant, il n'a jamais été pleinement content : la solitude l'ennuie, le tumulte le dérange. Son existence était douce, mais pas heureuse. Son état ne change pas pour autant parce qu'il est persécuté. [...]
[...] Les Rêveries du promeneur solitaire - Jean-Jacques Rousseau (1782) - Résumé Première promenade Rousseau est exclu de la société (exil de Rousseau en 1962). Il en profite pour se demander qui il est. Cependant, plus il y pense, moins il y parvient. Il n'a pas pu prévoir qu'on le persécuterait et s'indigne du regard que la société lui porte. Il s'est longtemps débattu, mais semble actuellement accepter sa situation. Une chose qui lui a permis cette acceptation est qu'ils se sont mis directement à le persécuter violemment, de sorte qu'il n'y a pas eu de graduation : ainsi, il n'a pas eu d'espoir à entretenir, et les persécuteurs ont perdu toutes leurs ressources. [...]
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