Mon rêve familier, Verlaine, poème saturnien, mélancolie, idéal inaccessible
Poème saturnien 1866. (Poème de la mélancolie -> temps qui passe, impermanence de l'être).
Verlaine est un poète maudit (selon sa propre expression qui connaîtra des amours tumultueuses et voué à l'échec). Il écrit un poème saturnien en 1866 où il exprime son sentiment de mélancolie. « Mon rêve familier » évoque une femme imaginaire. C'est un sonnet parnassien.
[...] VERLAINE Mon rêve familier Poème saturnien 1866. (Poème de la mélancolie--> temps qui passe, impermanence de l'être) Verlaine est un poète maudit (selon sa propre expression qui connaîtra des amours tumultueuses et voué à l'échec). Il écrit un poème saturnien en 1866 où il exprime son sentiment de mélancolie. Mon rêve familier évoque une femme imaginaire. C'est un sonnet parnassien LECTURE PROBLÉMATIQUE état d'esprit mélancolique du poète idéale voué à l'échec mélancolie Rêve récurrent: besoin obsessionnel de penser à cet idéal: "Souvent"/ adv de fréquence:"chaque fois" Présent itératif: "je fais souvent": habituel Présent ancré, d'énonciation: "je me souviens" Le rêve s'inscrit dans le passé et dans le présent Berline semble manquer d'amour et de compréhension: il évoque la femme dans son aspect maternel (manque affectif): "Que j'aime" "Qui m'aime". [...]
[...] "Que lui même": cette quête impossible révèle sa solitude. "Je me souviens": présent d'énonciation On passe du rêve habituel à un souvenir lointain Sensation auditive très peu précise: "doux et sonore"---> impression Comparaison: "comme ceux que la vie exila": euphémisme de la mort (allusion du départ de la rupture. Euphémisme au vers de chute: "qui se sont tués" vague écho de son nom qui s'efface progressivement: la voix disparaît Le poème s'achève sur le silence et la sonorité "tue" rappelle une idée de mort que l'on retrouve avec le sterne statue: la femme est figé et pétrifié Statue: regard vide et inexpressif : aucune réponse possible. [...]
[...] Son nom est doux/ voix calme et grave: dignité et douceur maternelle Le poète éprouve le besoin d'être consolé mais sa quête est présenté comme impossible un idéal inaccessible le titre inscrit le poème comme un rêve (contraire à la réalité) Univers onirique : absence de sensation sinon par bribe : absence de caractérisation de la femme. "Une femme": article indéfinis inconnue tout à fait la même". Parallélisme en enjambement "Ni tout à fait une autre" "La femme est insaisissable Anaphore du pronom: elle n'est pas caractérisé Besoin de réciprocité: idéal trop élevé a la rime : et que j'aime /qui m'aime "Elle seule anaphore"---> unicité difficile à trouver "Hélas" élégiaque : nostalgie, douleur. [...]
[...] Malêtre habituel et ordinaire: "problème"/"complexité" "Moiteur/blême": maladie---> renvoie au spleen baudelairien Rythme saccadé/ enjambement. Question rhétorique : confusion qui montre que tout ce qui est accidentel (aristote), de l'ordre de l'apparence, lui apporte peu. "Brune, blonde, ou rousse": tout les types représentés : recherche universel Vers de volta: (sonnet parnassien) : accentue l'impossibilité de cette rencontre---> cette femme n'existe pas. Phrase laconique:"je l'ignore" Impuissance du poète pour la caractérisé Son nom? : phrase nominale interrogative Il n'a aucune idée de son identité Dialogue intérieure il n'a pas d'autre interlocuteur. [...]
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