Résumé par acte de la pièce de théâtre « Les Sacrifiées » de Laurent Gaudé.
[...] Saïda se rend alors chez Leïla et Raïssa. Elle s'effondre de faiblesse sur le pas de la porte et demande à voir Raïssa car plus rien ne vit en elle. Leïla nettoie soigneusement ses plaies et tente de la rassurer. Saïda est effrayée, conjure l'hospitalité aux deux femmes : elle a peur qu'Ils viennent la chercher. Selim est venu récupérer sa sœur. Elle ne veut pas rentrer chez elle, pourtant, cela fait deux semaines qu'elle habite chez Raïssa et Leïla. [...]
[...] Sur le chemin pour aller à Alger, Leïla a ses premières règles. Pour Raïssa, la prophétie devient alors une certitude : les femmes sont maudites de mère en fille depuis sa génération. Leïla prend peur et soudain plonge un couteau où elle saigne, comme pour enfermer le présage en elle-même. Elle ne veut pas de fille. Pas d'enfants. Parce qu'elle ne veut pas que la prédiction perdure. Mais Raïssa lui affirme qu'elle n'aura pas le choix. « Je vais t'installer sur la charrette. Nous avancerons lentement. [...]
[...] Les coups sur ma peau. Les crachats. Les mains qui me tenaient. Écartelée. Cinq semaines. Sans jamais me poser une seule question. » La jeune fille est maintenant sortie du centre. Elle est seule dans les rues d'Oran, enceinte de neuf mois de par ses viols, toujours en haillons. Elle a honte d'elle-même et a changé de village pour ne pas qu'on la reconnaisse. Son corps est déformé à cause des coups qui luit font mal encore aujourd'hui. Elle n'est plus Raïssa. [...]
[...] par sa personne entière. Ils la menace, vont lui répéter ce mot (« indécente ») à chaque fois qu'elle sortira et qu'ils se croiseront. Saïda ne tient pas compte de ces réprimandes et continue son chemin sans prendre au sérieux ces paroles. Plus tard, les mêmes hommes ramassent des pierres devant la maison de Saïda, leur but étant de lui en lancer tous les jours pour casser ses vitres, qu'elle ferme ses volets et qu'elle vive dans l'obscurité, ainsi que de détruire ses murs. [...]
[...] Ils tiennent Raïssa qui est terrifiée. Charles se dénonce pour ne pas attirer de problèmes à Langlois qui n'est pour rien dans cette affaire, et utilise le prétexte que cette fille est « une gamine », et qu'il n'aurait pas pu l'arrêter. Le lieutenant est furieux que Charles lui ait désobéis. Il a aussi peur que les fells les attaquent pendant la nuit, car il pense que Raïssa est une des leurs : il a trouvé sur elle un couteau de berger et des papiers. [...]
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