Les Rêveries du promeneur solitaire, Jean-Jacques Rousseau, promenade
Rousseau nous explique que désormais il est un véritable paria. La société l'exclue de sa civilisation : « Me voici donc seul sur la terre, n'ayant plus de frère de prochain d'ami de société que moi-même. » (p. 43). Il explique que c'est les hommes qui l'ont voulu et que lui a seulement subi la volonté d'autrui. Il se demande seulement qu'il est sans la civilisation. Il explique que cela fait 15 ans qu'il est dans cette situation. Rousseau nous explique qu'il s'est résigné à cette situation désormais, car il s'est longtemps battu se faire accepter, lui, et ses idées, mais maintenant qu'il sait que tous ces efforts sont vains il a renoncé à cette intégration. Il comprend qu'il a longtemps été le jouet des hommes et il veut aujourd'hui vivre pour lui et cela le rend plus paisible.
[...] Il préfère s'éloigner d'eux, s'exiler de la société pour ne plus avoir à subir ces manipulations. A partir du moment où il se sent contraint, par la civilisation, sa liberté se développe dans l'abstention. Et il explique même que s'il était resté dans la société de son temps, il n'aurait fait que du bien car il est né bon, mais c'est les hommes qui l'auraient, par leurs manipulations et leurs moqueries, corrompu et donc rendu mauvais. Les hommes prétendent connaître Rousseau, mais ce dernier sait que ce n'est pas possible. [...]
[...] Rousseau décide donc de faire des détours pour ne plus le croiser. A partir du moment où il est contraint d'agir, il se sent mal à l'aise et gêné. Il comprend alors qu'il aime aider ses semblables, mais dès qu'il y est forcé, il se détourne de ses bons actes. Il ne supporte pas l'obligation : J'ai vu que pour bien faire avec plaisir, il fallait que j'agisse librement, sans contrainte, et que pour m'ôter toute la douceur d'une bonne œuvre il suffisait qu'elle devînt un devoir pour moi. (p. [...]
[...] Il faut, selon lui, se détacher du matériel et il faut arrêter de vouloir tirer du profit de tout ce qui nous entoure. Rousseau se sent donc encore en marge de la société. Il arrive à s'épanouir pleinement dans ses méditations que quand il n'a plus conscience de son être et de son corps, et il aime être éloigné de la civilisation. En effet, en société, il se sent humilié et trahi. Il ne se sent plus capable de vivre dans ce monde de brute qui lui procure trop de malheur. [...]
[...] Il faut donc, selon lui, distinguer clairement les 2 sortes de vérités dans la vie courante : il faut une règle. Les mensonges innocents sont commis soit par plaisir, soit par réflexe. Et souvent, dans ce genre de mensonge, il n'y a aucune intention de nuire, ce sont des apologues ou des fables, et ils sont différents des mensonges qui affectent autrui. Rousseau met en exergue sa honte face à ce genre de mensonge : Mentir pour son avantage à soi-même est imposture, mentir pour l'avantage d'autrui est fraude, mentir pour nuire est calomnie ; c'est la pire espèce de mensonge. [...]
[...] Troisième promenade : Je deviens vieux en apprenant toujours. Pour Rousseau la connaissance est parfois négative et il explique que l'ignorance est parfois plus agréable que le savoir. De plus, quand vieilli, selon Rousseau, on en doit plus apprendre car cela ne sert à rien. L'expérience doit nous permettre d'évoluer et de vivre correctement, donc quand on est vieux, cela ne sert plus à rien : La jeunesse est le temps d'étudier la sagesse ; la vieillesse est le temps de la pratiquer. [...]
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