Strauss affirme dès le début sa vision envers le racisme. Il s'oppose sur ce point à Gobineau ; ce dernier est le père des théories racistes. Gobineau, classait les individus de manière purement quantitative en fonction des grandes races primitives formant l'humanité à ses débuts, à savoir blanche, jaune, noire (...)
[...] On le voit encore avec l'engouement croissant des autres civilisations pour les techniques, les modes de vie ou les vêtements occidentaux. Cette uniformisation des modes de vie va-t-elle entraîner une unique civilisation mondiale, fruit d'un syncrétisme flagrant ? Cette analyse tend à exprimer à nouveau la supériorité de la civilisation occidentale. Mais la science et la technique nous autorisent elles à considérer notre civilisation comme supérieure aux autres ? La réponse à cette question est négative. C'est ce que Claude Lévi- Strauss tente d'expliquer notamment en délaissant les préjugés habituels. [...]
[...] Il semble alors nécessaire d'introduire les cultures cumulatives et stationnaires. La première correspond au développement d'une culture dans un sens analogue à la notre mais qui aurait tout de même un sens tandis que la seconde signifie une ligne de développement ne signifiant rien pour nous. Ces deux termes permettent de mieux comprendre l'origine des antagonismes entre les cultures. C'est pour cette raison que si l'on ne connaît pas ces termes, on envisage hâtivement que la civilisation occidentale est supérieure. [...]
[...] Pourquoi pour Strauss, le racisme n'a-t-il pas de raison d'être ? rien, dans l'état actuel de la science ne permet d'affirmer la supériorité ou l'infériorité intellectuelle d'une race par rapport à une autre Strauss affirme dès le début sa vision envers le racisme. Il s'oppose sur ce point à Gobineau ; ce dernier est le père des théories racistes. Gobineau, classait les individus de manière purement quantitative en fonction des grandes races primitives formant l'humanité à ses débuts, à savoir blanche, jaune, noire. [...]
[...] Malgré toutes ces dénonciations, Lévi- Strauss ne peut pas vraiment répondre au fait que s'il n'existe pas d'aptitudes raciales innées, comment expliquer que la civilisation développée par l'homme blanc ait fait d'immenses progrès, tandis que celles des peuples de couleur sont restés en arrière ? Après avoir dénoncé le racisme, Lévi-Strauss critique la civilisation occidentale. Y a-t-il une supériorité de la civilisation occidentale ? A première vue, on aurait tendance à répondre qu'il existe véritablement une supériorité de la civilisation occidentale sur les autres, notamment sur la civilisation orientale. En effet, avec la mondialisation, le modèle de civilisation occidental apparaît comme dominant. [...]
[...] Au Moyen-Orient, l'Islam avait aussi formulé une théorie de solidarité dans tous les secteurs (il y a plus de 13 siècles), qui précédait de loin les visions marxistes qui n'apparurent qu'à la fin du 19ème siècle en Occident. Lévi-Strauss dénonce donc les préjugés raciaux d'une part et critique la civilisation occidentale d'autre part. Pour cela, il s'oppose à Gobineau dans un premier temps puis compare la civilisation occidentale aux autres civilisations au cours de l'histoire, pour finalement aboutir au fait que la civilisation occidentale n'est aucunement supérieure aux autres civilisations. Dans Race et Histoire, Lévi-Strauss ne fait qu'amorcer sa lutte contre le racisme. En 1971, il continue ce combat en publiant Race et Culture. [...]
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