Œdipe est désormais aveugle. Après avoir épousé sa mère et tué son père, il a décidé de se crever les yeux. Il est demeuré à Thèbes où ses fils on pris le pouvoir, et comme ils on manqué à deux reprises aux égards qu'il lui devaient, il les a maudits et leur a prophétisé qu'ils mourraient tous deux sous le bas de l'un et l'autre. C'est donc à ce moment précis qu'Œdipe arrive, avec sa fille Antigone, à Colone.
[...] Il ne veut plus avoir affaire à lui, il demande à Œdipe de partir. Antigone décide alors de régler cela en s'interposant entre son père et le chœur. Elle demande au chœur de l'aider elle, si il ne veut pas aider son père. Elle demande leur pitié : Misérables que nous sommes, nous voisin en vos mains, comme celle d'un dieu. (p. 88). Elle continue ses supplications, elle désire trouver de l'aide auprès d'eux : Je vous implore au nom de ce que vous avez de plus proche et plus cher, enfant, femme, trésor ou dieu. [...]
[...] Il se plaint d'avoir été un véritable exilé et que personne ne se soit inquiété de son devenir et il est outré de savoir que ces fils sont des traîtres. Il demande l'aide des Euménides et des habitants du peuple d'Athènes. Et le chœur accepte de lui donner son aide. Le coryphée lui explique donc ce qu'il doit faire : il doit faire une prière aux Euménides avec des libations, de l'eau de vive de source, du miel et du vin. Il doit aussi amener 3 fois 9 branches d'olivier. Le coryphée lui dicte les paroles qu'il doit prononcer et il lui explique qu'ils pourront ensuite dialoguer plus librement. [...]
[...] Œdipe envoie alors Ismène trouver ce dont il a besoin : elle se dirige vers le bois. Le chœur, après le départ d'Ismène, demande à Œdipe de confirmer ou d'infirmer la rumeur qui tourne autours de lui : Il est une rumeur multiple et tenace, dont je voudrais, étranger, savoir ce qu'elle a de vrai. (p. 99). Œdipe explique qu'il n'a pas fait de crime, mais qu'il a subit le crime et ce qui l'a poussé à faire cela c'est, selon lui, Thèbes elle-même : C'est Thèbes elle-même, et sans le savoir, qui, par une union criminelle, m'a pris au filet d'un hymen qui fit mon malheur. [...]
[...] Mais Œdipe refuse de se lever, et il le supplie encore de lui parler de ce lieu. Il explique que le maître de ce lieu est Poséidôn, mais le dieu qui est demeure est Titan Prométhée. Et le créateur est Colone et le roi est Thésée. Il demande qu'on aille le chercher pour lui mais l'étranger refuse, il demande d'abord l'avis du peuple, c'est-à- dire du chœur : J'irai, moi, parler à mes concitoyens ceux d'ici, pas ceux de la cité. Ce sont eux qui décideront si tu dois rester là ou rebrousser chemin. (p. 81). [...]
[...] C'est donc à ce moment précis qu'Œdipe arrive, avec sa fille Antigone, à Colone. Œdipe demande l'aumône. Il est très fatigué et il demande à sa fille, Antigone, de se renseigner sur le lieu dans lequel ils se trouvent. Elle lui explique qu'ils sont sur un lieu sacré consacré à un dieu : Ici, nous nous trouvons dans un lieu consacré. (p. 77). Elle fait s'asseoir sur une pierre fruste (p. 79) pour qu'il se repose et Œdipe lui demande de veiller sur lui, mais Antigone lui explique qu'elle le fait depuis assez longtemps pour ne pas avoir besoin de ses conseils : Je le fais depuis trop longtemps pour avoir à l'apprendre encore. [...]
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