Jérôme n'a guère envie de converser mais devant l'insistance du Hollandais, il finit par l'écouter. Textor lui raconte sa vie dès son enfance. L'histoire qui ne relève rien d'extraordinaire mais seulement jusqu'à un certain moment. Il y a 20 ans, il a violé une femme. Il prétend être tombé amoureux d'elle. Il a passé dix ans à la rechercher, c'était la seule chose qui l'intéressait dans la vie. Il a fini par la retrouver et l'a demandé de le tuer : une vengeance qu'elle méritait. Mais elle a refusé. Ils étaient dans la cuisine, il a pris un couteau et l'a plongé dans le ventre de sa victime. Le lendemain, le ...
[...] Après cette expérience pénible, elle rentre en Belgique et publie Hygiène de l'assassin, en 1992. C'est le début fulgurant du succès. Désormais, Amélie Nothomb peut vivre de l'écriture, sa passion. Elle y consacre au moins quatre heures par jour et dit écrire trois romans par an pour n'en publier qu'un seul. Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Am%C3%A9lie_Nothomb Résumé du livre Jérôme Angust, un simple fonctionnaire de bureau, attend impatiemment son avion en direction de Barcelone. Tout va bien, il lit un livre. Rien ne le dérange, jusqu'au moment où un homme vient l'interrompre. [...]
[...] Il prétend être tombé amoureux d'elle. Il a passé dix ans à la rechercher, c'était la seule chose qui l'intéressait dans la vie. Il a fini par la retrouver et l'a demandé de le tuer : une vengeance qu'elle méritait. Mais elle a refusé. Ils étaient dans la cuisine, il a pris un couteau et l'a plongé dans le ventre de sa victime. Le lendemain, le 25 mars 1989, il a découvert dans un journal qu'elle s'appelait Isabelle. Aujourd'hui, on est le 24 mars 1999. [...]
[...] Il a continué jusqu'à ce que mort s'ensuivît. Les témoins ont précisé un détail : en se suicidant, l'homme ponctuait ses gestes d'un hurlement. Ce qu'il criait, c'était : Libre ! Libre ! Libre ! Avis personnel J'ai apprécié le suspens qui a été préservé jusqu'à la dernière page. L'histoire ressemble beaucoup à celle d'un film récent Fight Club : à la fin le protagoniste se rend compte que son interlocuteur est imaginaire. La seule différence est que dans le film, il parvient à se débarrasser de son alter ego en restant en vie. [...]
[...] Jérôme refuse d'y croire. Il garde son calme et cherche désespérément des arguments pour prouver que cette hypothèse est fausse. Le dialogue (ou soliloque?) continue. Jérôme en a marre, il ferme ses oreilles mais ça ne marche pas, il entend la voix de Textor, la voix qui est dans sa tête. Pris de rage et ne comprenant plus rien, Jérôme s'empare de la tête de son ennemi et la fracasse à plusieurs reprises contre un mur en hurlant Libre ! [...]
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