Premier acte (3 scènes) : Coelio tombe amoureux de Marianne, très belle femme déjà mariée avec Claudio dont elle tient à rester fidèle. Coelio demande à plusieurs personnes dont Octave, son meilleur ami et un cousin de Marianne, de la faire changer d'avis. Mais Marianne repousse tout le monde, décidée à ne pas tromper son mari. Hermia, la mère de Coelio, essaye de détourner son fils de ses sombres pensées. Ensemble, ils se rappellent une histoire tragique. Autrefois, Hermia a éconduit un jeune homme, Orsini, lui préférant son meilleur ami, le futur père de Coelio. L'aventure s'est terminée par [...]
[...] Par ailleurs, il a une certaine cruauté de langage. C'est un homme de jeux, de fêtes et de mascarades, un ‘'danseur de corde'' qui a choisi le costume à losange à la botte d'Arlequin pour déguisement. Octave reste un être tendre et sensible à l'intelligence pétrie de lucidité. Il est surtout tendre avec Coelio et obéit à un code de l'honneur et de l'amitié étonnamment strict. Il a eu un passé sombre, triste et mystérieux. Peu à peu, il se dévoile aussi pur que Coelio. [...]
[...] Marianne, comme Octave d'ailleurs, s'est réfugiée dans un monde de masques, plus facile à vivre : celui de la religion (celui de l'ivresse pour Octave). Elle se protège par un refus de communiquer. Elle répond sans faiblir à un Octave bien aguerri qui pense la dominer par ses métaphores florales (Acte 2 ; scène 1). Pour gagner la confiance d'Octave, elle brave les interdits, s'affichant avec lui à une terrasse de café, affrontant son mari. Malheureusement pour elle, Octave la repousse, trop respectueux envers son ami. [...]
[...] L'AUTEUR : Alfred de Musset : Poète français (Paris 1810 Paris 1857), second fils de Musset-Pathay. A la fin de ses études secondaires, il est introduit dans le cénacle de Ch. Nodier. Il n'a pas vingt ans quand paraissent ses premiers Contes d'Espagne et d'Italie (1830). Au théâtre, ses essais sont malheureux, et il décide de composer des pièces destinées à la lecture. On en trouve deux (la Coupe et les lèvres et A quoi rêvent les jeunes filles) dans le recueil Un spectacle dans un fauteuil (1832). [...]
[...] LE LIVRE : - Auteur : Alfred de Musset - Titre : Les Caprices de Marianne - d'édition : - Date d'édition : Mars 1993 - Collection : Classiques Larousse - Nombre de pages : 65 pages II. RESUME DU LIVRE : Premier acte scènes) : Coelio tombe amoureux de Marianne, très belle femme déjà mariée avec Claudio dont elle tient à rester fidèle. Coelio demande à plusieurs personnes dont Octave, son meilleur ami et un cousin de Marianne, de la faire changer d'avis. [...]
[...] Coelio ne retiendra de son amour pour Marianne que le goût morbide de l'échec. En fait, la seule femme qui l'intéresse, inaccessible comme la jeune fille, est sa propre mère, Hermia. Il la célèbre avec enthousiasme, elle dont la beauté rappelle ‘'le port majestueux d'une reine, et les formes gracieuses d'une Diane chasseresse'' (Acte 1 ; scène 2). Il nie ou travestit la vérité, enfermé dans son obsession morbide, sa mort apparaissant alors comme un suicide déguisé. Avant de disparaître, il croît léguer à son ami Octave le mal qui l'a miné durant sa vie, le fardeau que son père dut porter longtemps, celui de l'amitié trahie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture