Lettres Persanes, Montesquiei, Usbek, Ibben, Smyre
Usbek écrit à Rustan. Il lui dit qu'ils n'ont séjourné qu'un jour à Com et cela fait 25 jours qu'ils sont partis et ils sont à Tauris. Il explique que le savoir les a poussé à quitter Ispahan pour leur culture : « Rica et moi sommes peut-être les premiers parmi les Persans que l'envie de savoir ait fait sortir de leur pays ». Ils ne veulent pas que l'Orient soit leur seule source de culture. Il lui demande de lui dire sans tabou ce qu'on dit sur lui. Ils vont à Erzeron. Il clame son amitié à Rustan.
[...] *Lettre 81 : Nargum, envoyé de Perse en Moscovie, à Paris. Nargum explique à Usbek que la nation des Tartares est la plus forte du monde. C'est elle qui a conquit le plus de territoire, elle domine toute la terre. Elle est la plus puissante. *Lettre 82 : Rica à Ibben, à Smyrne. Rica explique qu'il existe des gens taciturnes qui sont dotés de grand pouvoir en matière de communication : ils arrivent à communiquer sans parler, ils savent user de finesse, Je te promets que ces petits talents, dont on ne fait aucun cas chez nous, servent bien ici ceux qui sont assez heureux pour les avoir, et qu'un homme de bon sens ne brille guère devant eux (p. [...]
[...] Il a peur d'avoir des nouvelles du sérail car elles ne sont pas bonnes. Il aimerait rentrer, mais Rica ne veut pas. J'ai pressé mille fois Rica de quitter cette terre étrangère ; mais il s'oppose à toutes mes résolutions : il m'attache ici par mille prétextes ; il semble qu'il ait oublié sa patrie, ou plutôt il semble qu'il m'ait oublié moi-même tant il est insensible à mes déplaisirs (p. 401). Rica ne veut pas quitter ce pays qu'il aime. [...]
[...] Tu désires leur conversion, et non pas leur perte (p. 320) *Lettre 124 : Usbek à Rhédi, à Venise. Usbek dénonce ici les courtisans et les pensions royales que l'on faisait sous forme d'ordonnance sous Louis XIV. De cette manière, Usbek se moquent des cadeaux accordés aux serviteurs du Roi, et qui vont à l'encontre de l'aide qu'ils pourraient donner aux plus pauvres. S'ils acquièrent quelques-uns de leurs sujets en les achetant, il faut bien, par la même raison, qu'ils en perdent une infinité d'autres en les appauvrissant (p. [...]
[...] *Lettre 91 : Usbek à Rustan, à Ispahan. Usbek parle ici de Méhémet Riza Beg qui est venu en France et qui fait croire à tout le monde que c'est un grand monarque. Il demande à Rustan de ne rien dire au supérieur pour qu'ils ne se sentent pas responsables. *Lettre 92 : Usbek à Rhédi, à Venise. Le monarque qui a si longtemps régné n'est plus (p. 244). Usbek explique dans cette lettre que le roi de France est mort (cf. [...]
[...] *Lettre 121 : Usbek au même. Usbek explique ensuite qu'il ne faut pas changer les gens de pays car ils risquent de mourir par le manque d'acclimatation. Il explique que lorsque nous changeons d'air, nous tombons malade. Quand on ôte les hommes d'un ciel heureux pour les envoyer dans un tel pays, on fait précisément le contraire de ce qu'on se propose (p. 313). Il donne alors des exemples et avoue que les princes ne doivent pas utiliser les colonies pour repeupler leur pays car ils feraient succomber leurs colons. [...]
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