Corneille, "L'Illusion comique" : résumé par acte

Résumé du document

Acte I
Depuis une décennie, Pridamant est un père éploré. Il cherche son fils Clindor qui s'est enfui pour échapper à son autoritarisme. Il est conduit en Touraine par Dorante, un ami, chez le magicien Alcandre, qui devine tout de suite les raisons de sa venue et lui annonce alors qu'il lui fera voir la vie de son fils grâce à des illusions.
Après avoir éloigné Dorante, Alcandre lui raconte que Clindor, après s'être essayé à différents métiers et avoir mené une vie de picaro, travaille désormais à Bordeaux au service d'un capitan dénommé Matamore et qu'il ne souhaite pas être retrouvé.
Le magicien fait ensuite entrer Pridamant dans sa caverne pour lui montrer son fils, en utilisant des « spectres pareils à des corps animés ». Pridamant doit surtout garder le silence et ne pas sortir.


Acte II
Alcandre et Pridamant regardent l'illusion du magicien grâce à laquelle ils peuvent observer les « deux fantômes », Clindor et Matamore. Ils y voient Clindor écouter avec complaisance Matamore, qui se vante d'exploits divers en attendant l'arrivée d'une certaine Isabelle et de son prétendant officiel, Adraste, soutenu dans sa démarche par Géronte, le père de la jeune femme (...)

Extraits

[...] Mais Clindor tombe dans un piège : surpris lors du baiser qu'il échange avec Isabelle, Clindor tue Adraste d'un coup d'épée puis est capturé par les domestiques de Géronte. Pridamant tremble et se désole pour son fils. Une fois encore, Alcandre le rassure. Acte IV Quatre jours après le meurtre, Isabelle est désespérée et jure de mourir sitôt Clindor exécuté. Lise culpabilise de se sentir responsable de la mort de l'amant et vient dire à sa maîtresse qu'elle va sauver Clindor en séduisant son geôlier. Isabelle se réjouit et reprend espoir. Complètement ivre, Matamore entre en scène. [...]

[...] Pridamant est accablé, devant de plus affronter les sarcasmes d'Alcandre, jusqu'à ce que ce dernier lui montre les funérailles de son fils, au cours desquelles Clindor et ses compagnons, bien vivants, se partagent de l'argent. Ils sont en fait devenus des comédiens et viennent d'achever la représentation d'une tragédie. Certes Pridamant se lamente de voir son fils réduit à exercer cette profession, mais la pièce s'achève par une apologie du théâtre et des comédiens, défendus par Alcandre. Converti, Pridamant s'en va rejoindre son fils à Paris. [...]

[...] Résumé de L'Illusion comique, Corneille Acte I Depuis une décennie, Pridamant est un père éploré. Il cherche son fils Clindor qui s'est enfui pour échapper à son autoritarisme. Il est conduit en Touraine par Dorante, un ami, chez le magicien Alcandre, qui devine tout de suite les raisons de sa venue et lui annonce alors qu'il lui fera voir la vie de son fils grâce à des illusions. Après avoir éloigné Dorante, Alcandre lui raconte que Clindor, après s'être essayé à différents métiers et avoir mené une vie de picaro, travaille désormais à Bordeaux au service d'un capitan dénommé Matamore et qu'il ne souhaite pas être retrouvé. [...]

[...] Il revoit alors Isabelle et Clindor, qui se sont mariés en Angleterre, complètement métamorphosés : dans le jardin d'un palais, Isabelle est habillée en princesse et confie à sa servante les tourments de son couple. Clindor a rendez-vous avec la princesse Rosine. Lorsqu'il s'y rend, il prend Isabelle pour Rosine et lui déclare son amour par mégarde. Furieuse, son épouse lui reproche son infidélité. Mais il lui réaffirme son amour, avouant ne pouvoir résister à la princesse Rosine, et fait l'éloge de l'infidélité. [...]

[...] Acte III Géronte reproche à sa fille son refus d'épouser Adraste. Resté seul, il tente de se convaincre qu'il arrivera à ses fins. Ensuite, il chasse Matamore, venu se vanter en sa présence. À distance, ce dernier menace le vieil homme et laisse parler sa pleutrerie, avant de s'enfuir en pensant entendre les valets de Géronte. Clindor tient des propos galants à Lyse, prétendant la séduire, et lui propose de devenir son amant quand il sera marié, ce qu'elle refuse en le renvoyant auprès d'Isabelle. [...]