Le journal commence le 12 juin 1942 : c'est l'anniversaire d'Anne.
Elle énumère les cadeaux reçus dont "toi" : le journal.
Le dimanche, on fête l'anniversaire avec les amies et tantes.
Les premières pages sont des commentaires sur les camarades de classe, les filles puis les garçons.
Le 20 juin, Anne s'interroge : qui s'intéressera jamais au journal d'une fille de 13 ans ?
Ce journal jouera le rôle d'un ami avec un grand A, car si Anne a des camarades, elle ne se sent aucun véritable ami ; elle invente donc le personnage de Kitty à qui elle dira tout.
Elle présente sa famille, adorable ; venue de Francfort, elle s'est installée en Hollande en 1933.
Les lois anti juives énumérées sont une gêne mais pas un obstacle à une vie joyeuse faite de parties de ping-pong, de dégustation de glaces offertes par des admirateurs.
Hello Silberberg est amoureux d'Anne, mais celui qu'aime Anne, c'est Peter.
Ce que ses parents souhaitent pour elle, c'est qu'elle soit en bonne santé, pas insolente et qu'elle s'amuse.
A cette période, le père d'Anne, qui dirigeait une entreprise spécialisée dans les épices, n'a plus le droit de travailler.
Depuis un an, la famille entrepose des affaires, du mobilier, des vêtements chez des amis, et envisage de partir.
Le 5 juillet 1942, les choses s'accélèrent : suite à une convocation de Margot, la soeur aînée, par les SS, le père demande à son associé M. Van Daan, de rejoindre la cachette.
Des amis, Miep et Jan Gies s'occupent de transporter les vêtements.
Les deux familles Frank et Van Daan vont s'installer dans l'annexe de l'entreprise d'épices.
Anne décrit les lieux : elle s'y sent bien mais pas chez elle. Mais, surtout, elle a peur qu'on les découvre et qu'on les fusille.
Les Van Daan s'installent le 13 juillet ; entre temps, ils ont fait croire aux voisins que les Frank étaient partis en Belgique avant de gagner la Suisse (...)
[...] Des amis, Miep et Jan Gies s'occupent de transporter les vêtements. Les deux familles Frank et Van Daan vont s'installer dans l'annexe de l'entreprise d'épices. Anne décrit les lieux : elle s'y sent bien mais pas chez elle. Mais, surtout, elle a peur qu'on les découvre et qu'on les fusille. Les Van Daan s'installent le 13 juillet ; entre temps, ils ont fait croire aux voisins que les Frank étaient partis en Belgique avant de gagner la Suisse. La vie s'organise avec les Van Daan, avec, assez rapidement, des frictions. [...]
[...] Elle se pose des questions sur la sexualité, les soumet à Peter et est surprise du naturel avec lequel il les aborde. Une des passions d'Anne est le cinéma avec ses vedettes ; elle en parle avec Bep qui va voir des films tous les samedis. Elle est consciente de la charge qu'elle représente avec les autres réfugiés pour leurs protecteurs ; elle sait aussi que d'autres se cachent (p. 172). En février 1944, des rumeurs circulent : si les Anglais débarquent, les Allemands inonderont la Hollande. [...]
[...] Anne est agacée par son père qui ne la considère pas pour ce qu'elle est, mais comme vivant une période de crise qui passera. Malgré tous les problèmes, Anne exprime son espoir : "je crois encore en la bonté innée des hommes" (p.316). Une tentative d'assassinat de Hitler par un de ses généraux redonne de l'espoir. 1er août 1944 Anne analyse sa double personnalité : l'exubérante d'une part, la réfléchie qu'elle n'ose dévoiler de peur qu'on se moque d'elle d'autre part. Fin du journal. [...]
[...] Ses longues discussions intimes avec Peter la rendent heureuse. Le 29 mars 1944, elle entend à la radio le ministre hollandais de l'éducation annonçant qu'à la fin de la guerre, les écrits qui s'y rapportent seront rassemblés pour servir de témoignage ; Anne décide de corriger et d'enrichir son journal. La peur grandit sans cesse : bombardements, restrictions, cambriolages. Elle désire ardemment que Peter l'embrasse. En avril 1944, s'affirme le désir de devenir journaliste ; elle sait qu'elle a des aptitudes à l'écriture et veut être utile et agréable aux autres. [...]
[...] Peter ayant oublié de verrouiller une porte, M. Kugler qui protège les clandestins se fâche. Le 16 avril 1944, Peter donne un baiser à Anne. Elle sait que leur relation est mal vue, mais elle n'y voit rien de honteux (p.256). La tension monte entre les réfugiés, notamment avec Dussel qui refuse de respecter les nouvelles règles de sécurité suite aux nombreux cambriolages. Anne et Peter passent de tendres moments dans les bras l'un de l'autre chaque soir ; ils se donnent un baiser passionné (p.263). [...]
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