Scène 1) Don Salluste est « renvoyé, disgracié, chassé » par la Reine (le rythme ternaire explicite l'émotion virulente qui habite le personnage). Quelle en est la raison ? On le blâme d'avoir fait un enfant à une domestique, ce qui est interdit. Il confie à Gudiel qu'il veut à tout prix se venger de cette infâme situation.
[...] Cet assemblage disparate, composite, est typique de l'esthétique hugolienne. -En ce qui concerne le comique, on peut noter l'arrivée par la cheminée, les réparties très drôles de Don César, les images utilisées par celui-ci, les jeux de scènes ou encore le rôle des répétitions, par essence génératrice de comique. -En ce qui concerne le grotesque, on peut noter le fait que Don César boit et mange sur scène, le mélange d'un vocabulaire trivial et des termes soutenus Le grotesque souligne la vanité des projets humains. [...]
[...] Scène Don Guritan explique à Ruy Blas qu'il a tué tous ceux qui se sont trop approchés de ses maîtresses : « Nous sommes tous les deux épris du même bien / L'un de nous est de trop dans ce palais » (ces vers sont remplis d'une pointe tragique qui provoque la terreur et la pitié du spectateur : il craint pour le héros éponyme). Un duel doit se produire le jour suivant. Scène La Reine qui a appris l'imminence de ce duel élabore une stratégie. [...]
[...] Ce dernier lui révèle qu'il vient de gagner le duel contre Don Guritan qui est donc mort. Il ajoute qu'une duègne est venue lui donner un rendez-vous avec une femme. Il triomphe tandis que Don Salluste sombre dans le désespoir. Scène Des alguazils entrent. Ce sont des agents de police. Don Salluste voit là une occasion miraculeuse pour se débarrasser de Don César. Il crie qu'il s'agit du voleur Matalobos et qu'il vient de tuer Don Guritan. On trouve son épée plein de sang. Don César est arrêté. [...]
[...] Le laquais lui donne de l'argent, en fait dévolu à Ruy Blas. Scène Entre une duègne (une vieille femme). Elle est là pour organiser un rendez-vous entre lui et une femme. Don César qui vient juste de boire, rêve, divague et par voie de conséquence se plaît à jouer son rôle et accepte sans savoir qu'il s'agit de la Reine Scène Entre Don Guritan avec « deux longues épées ». Il a compris la duperie dont il a été l'objet en étant envoyé à Neubourg. [...]
[...] Il réagit vivement face aux attitudes dégradantes que disent avoir ses interlocuteurs envers l'Etat. À la fin de la scène, quand il ne reste plus que Ruy Blas, la tapisserie s'ouvre et apparaît la Reine. Scène La Reine remercie Ruy Blas pour son honnêteté – elle a donc bien tout entendu. Ce dernier lui avoue son amour. Elle s'empresse de lui dire que c'est un amour partagé (cette scène offre donc une large part au lyrisme). Ils finissent par s'embrasser. Puis elle repart en empruntant le passage dérobé. Scène Ruy Blas est seul. [...]
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