Le lendemain de l'enterrement, un samedi, Meursault va se baigner et rencontre Marie Cardona, une jeune femme qui a travaillé dans son bureau. Le soir, ils vont au cinéma voir un film avec Fernandel puis ils passent la nuit chez Meursault. Il ne semble en rien affecté par la mort de sa mère, que Marie apprend incidemment (...)
[...] Ils prennent un premier bain, retournent au cabanon pour déjeuner puis les trois hommes redescendent sur la plage, au moment où l'éclat du soleil est 'insoutenable'. Ils rencontrent à nouveau les Arabes. Une bagarre éclate au cours de laquelle Raymond est blessé d'un coup de couteau. Un peu plus tard, Raymond et Meursault redescendent vers la plage et rencontrent encore les Arabes. Raymond a un revolver. Meursault obtient qu'il lui confie son arme. Les deux hommes retournent au cabanon après le départ des Arabes. [...]
[...] Alors, j'ai tiré encore quatre fois sur un corps inerte où les balles s'enfonçaient sans qu'il y parût. Et c'était comme quatre coups brefs que je frappais sur la porte du malheur. Deuxième partie : Chapitre 1 : Meursault est interrogé par le juge d'instruction. Il reçoit en prison la visite d'un avocat, qui l'interroge sur son absence de sensibilité le jour de l'enterrement de sa mère. Nouvel interrogatoire chez le juge d'instruction, qui essaie de trouver les raisons de son geste, s'énerve et lui parle de Dieu. [...]
[...] Ensuite, son voisin, Raymond Sintès, qui a une réputation de souteneur, l'invite à partager son repas dans sa chambre et lui raconte comment il s'est battu avec le frère de sa maîtresse, qu'il soupçonne de le tromper. Il l'a déjà punie mais il trouve que ce n'est pas suffisant. Il médite une nouvelle vengeance et demande à Meursault de rédiger pour lui une lettre. Chapitre 4 : Une semaine s'est écoulée. Meursault est allé à la plage avec Marie. Le lendemain ils ont entendu une scène violente entre Raymond Sintès et une femme, interrompue par l'intervention d'un agent. [...]
[...] Il prend l'autobus pour se rendre à l'asile de vieillards, non loin d'Alger, à Marengo. Il a une entrevue avec le directeur, se rend à la morgue, où il refuse de voir le corps de sa mère, a une conversation avec le concierge, accepte une tasse de café au lait et fume. Il participe à la veillée funèbre en compagnie des vieillards qu'il assimile à un tribunal eu l'impression ridicule qu'ils étaient là pour me juger"). Le lendemain matin, le cortège se met en route vers le cimetière sous un soleil de plomb. [...]
[...] Plus tard la cour vient rendre son verdict : le président m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique au nom du peuple français. Chapitre 5 : Dans sa cellule, Meursault s'interroge sur les possibilités d'échapper à son exécution. L'aumônier lui rend visite et ses paroles déclenchent chez Meursault un flot de colère. Après le départ de l'aumônier, Meursault ressent un apaisement: Comme si cette grande colère m'avait purgé du mal, vidé d'espoir, devant cette nuit chargée de signes et d'étoiles, je m'ouvrais pour la première fois à la tendre indifférence du monde. [...]
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