Fiche de lecture portant sur "L'Etat" de Georges Burdeau. Cet ouvrage nous montre ce qui caractérise l'Etat, avec ses trois définitions, à savoir l'Etat en tant que pouvoir public, pouvoir central et société politique organisée. Il nous décrit comment cette idée a dû, petit à petit, s'affranchir de la domination de l'Eglise qui imposait diverses barrières morales, limitant par là, son action.
[...] Par là, l'Etat est un but. Il est lié au pouvoir politique, qui doit de référer à un groupe social donné. Le pouvoir, fut longtemps exercé par un seul homme, on parlait alors d'individualisation du pouvoir. Cependant, ce pouvoir finit par être institutionnalisé, ce qui marqua la naissance de l'Etat. Ce dernier doit, pour exister, être composé d'un territoire, où les individus constituent une Nation, c'est-à-dire qu'ils sont unis par un sentiment commun. L'Etat doit également jouir d'une autorité légitime qui lui permet d'instaurer une certaine tranquillité et de s'inscrire dans la continuité. [...]
[...] Citations tirées de l'ouvrage : Les hommes ont inventé l'Etat, pour ne pas obéir aux hommes. La légitimité convertit en obligations nées d'un devoirs, ce qui n'était qu'attitudes dictées par la crainte. L'Etat est ce que nous méritons qu'il soit. Le gouvernement du peuple, par le peuple, n'a pas d'ennemis plus insidieux que l'apathie du peuple. Mise en perspective de l'ouvrage : Cet ouvrage nous montre ce qui caractérise l'Etat, avec ses trois définitions, à savoir l'Etat en tant que pouvoir public, pouvoir central et société politique organisée. [...]
[...] Le Souverain définit le droit et les compétences des gouvernants au travers de la Constitution. Par l'institutionnalisation, le pouvoir de l'Etat est rationalisé et reste toujours supérieur aux hommes ; il n'a plus besoin d'une dimension magique. Ceci lui permet également d'évoluer : l'Etat se trouve en rivalité avec les partis qui sont des pouvoirs de fait. Il s'inscrit donc dans une logique d'ordre et de mouvements qui nécessite un équilibre pour concilier la multiplicité des groupes sociaux, à l'unicité du pouvoir politique. [...]
[...] Elle est cependant condition de la paix civile. L'idée d'Etat a permise de dissocier le titulaire du pouvoir, qui est le souverain (roi peuple, classe sociale, ce ceux qui l'exercent en fait : les gouvernants. Cette idée a d'ailleurs été consacrée dans l'article 3 de notre Constitution, définissant le peuple comme titulaire de la souveraineté. Cette dissociation permet aussi d'attribuer à l'Etat, un patrimoine qui lui est propre. L'Etat est donc une personne morale qui est souverain, c'est-à-dire qu'il ne rencontre pas, en principe, d'autorité qui lui soit supérieure. [...]
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