Acte I : Le décor de la « petite ville de province » est planté (une rue, une épicerie, un café et sa terrasse, au loin une église). Attablés à la terrasse, deux personnages discutent. Jean, tiré à quatre épingles, fait la morale à Bérenger, alcoolique, irrationnel, débraillé, sceptique. Des conversations parallèles apparaissent entre le Logicien et le Vieux Monsieur (le célèbre syllogisme : « tous les chats sont mortels. Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat »), la Serveuse et ...
[...] En dernier lieu, Bérenger est seul. Le spectateur assiste à un combat intérieur : être ou ne pas être rhinocéros. Dans ce monologue, Bérenger est attiré par les rhinocéros, il veut être l'un des leurs. Mais n'y parvenant pas, il décide, dans les dernières lignes et par dépit (il est héros malgré lui), de combattre les rhinocéros, de se défendre contre l'invasion, même s'il est seul contre tous Je suis le dernier homme, je le resterai jusqu'au bout ! Je ne capitule pas ! [...]
[...] Le premier tableau se passe sur le lieu de travail des deux personnages Le bureau d'une administration, ou d'une entreprise privée, une grande maison de publication juridique par exemple Les employés (Dudard, Botard, Daisy) se disputent, Botard refuse de croire à l'apparition du rhinocéros à laquelle a assisté Daisy. Bérenger arrive enfin, en retard. Le patron, M. Papillon remarque l'absence de l'un de ses employé, M. Bœuf. Mme Bœuf surgit soudain, essoufflée, déclarant avoir été poursuivie par un rhinocéros jusque dans la cage de l'escalier. [...]
[...] Socrate est mortel. Donc Socrate est un chat la Serveuse et le Patron, l'Epicier et la Ménagère. Au fur et à mesure, les dialogues de Jean et Bérenger et du Logicien et du Vieux Monsieur se mêlent, se confondent et finalement se répondent. Ils sont soudain interrompus par le bruit d'un rhinocéros au galop qui traverse la rue principale et écrase le chat de la Ménagère, suscitant le rassemblement de tous les personnages autour du cadavre. Puis émerge un débat autour d'une question existentielle : était- ce un rhinocéros d'Afrique ou un rhinocéros d'Asie ? [...]
[...] Il finit par attaquer Bérenger qui, entouré de rhinocéros, prend la fuite. Acte III : Il s'agit de la chambre de Bérenger, qui ressemble étonnamment à celle de Jean Ce troisième acte peut être divisée en cinq : tout d'abord, Bérenger, seul, est la proie de cauchemars sur les rhinocéros. Puis arrive Dudard, qui tente de donner à Bérenger une explication rationnelle à l'invasion de rhinocéros. Ensuite, survient Daisy, que Dudard aime lui aussi. Stupéfait de la présence de la jeune femme chez Bérenger, il finit par rejoindre les rhinocéros, guidé par la jalousie. [...]
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