Fiche de lecture sur "Du contrat social" de Rousseau. Le contrat social est le fondement du droit politique : la responsabilité des hommes est engagée à travers la cité qu'ils vont instaurer. La recherche de bonnes institutions (qui permettent la liberté) doit donc être l'objectif dans un État. C'est ce qui permettra à l'homme de réaliser sa nature. Le mal est social, il est du à de mauvaises institutions. Le Contrat Social est la réponse à un paradoxe de départ : « l'homme naît libre mais partout il est dans les fers. ». Cette liberté de droit doit être effective dans les faits, c'est ce que permettra le Contrat Social.
[...] - Distinction entre sécurité et liberté. Nouveau sophisme : faire passer le gain de la sécurité pour une augmentation de la liberté. Il faut accepter de perdre sa liberté pour obtenir une paix civile, la liberté serait donc incompatible ac la paix, la sécurité, l'ordre. La liberté individuelle court le risque d'être limitée par celle d'autrui. Le but de la loi est donc d'instaurer une liberté collective pour assurer la sécurité. ( La démocratie implique la conservation de la liberté ( tout contrat n'est pas synonyme de justice. [...]
[...] - Rousseau montre que le pacte social est avantageux pour l'homme : il est facile de concilier la liberté et l'ordre. La loi est l'expression de la volonté générale cette loi va conditionner la liberté ( intérêt de l'homme. Il y a compatibilité de l'intérêt collectif et l'intérêt individuel : d'un point de vue égoïste, les hommes ont intérêt à ce qu'un ordre règne entre eux. - Il y a une notion d'équité, de réciprocité entre droits et devoirs. Le souverain a un pouvoir absolu, mais dans le cadre de ce qui sera légitime. [...]
[...] Il pense que une condition de l'ordre social. Il faut quand mm tjs essayer de ramener les accusés dans le droit chemin. C'est pour n'être pas la victime d'un assassin que l'on consent à mourir si on le devient (il faut faire en sorte que personne ne veuille subir la peine de mort. C'est au nom de l'intérêt collectif qu'il fait accepter la peine de mort. Chapitre 6 : De la loi Définition de la République Rousseauiste La loi est l'acte de la volonté générale : toute loi imposée par un individu qui ne serait pas légitimement élu serait sans valeur (idée du suffrage universel Double universalité de la loi : - de par son fondement : la loi exprime une objectivité, intérêt commun - de par son objet : communauté dans son ensemble La bonté de la loi : la loi ne peut être que bonnes puisqu'il serait contradictoire qu'un peuple vote une loi contre son intérêt. [...]
[...] Rousseau montre que cette vision des choses s'appuie sur la croyance au fait que la force donne des droits, ce qui est un sophisme. L'esclavage ne peut être justifié, c'est une inégalité fondamentale. n'est il pas clair qu'on est obligé en rien envers celui dont on a le droit de tout exiger ? question oratoire pour dire que si qq1 a tous les droits sur une autre personne, il y a un rapport de force, qui ne fonde aucun droit. Pour Rousseau, se soumettre volontairement est une contradiction, c'est nier sa propre nature. - La liberté est inaliénable. [...]
[...] Le droit et le contrat social ont pour but de dépasser les rapportes de force. Le droit ne peut être fondé sur la nature. Il est de la responsabilité de l'homme d'instaurer et de maintenir la liberté. Rousseau, Les Lettres persanes : La liberté consiste moins à faire sa volonté qu'à n'être pas soumis à celle d'autrui. Elle consiste encore à ne pas soumettre la volonté d'autrui à le notre, quiconque est maître ne peut être libre, et régner c'est obéir (Lorsqu'on est dans le cas d'un régime autoritaire, la liberté du maître est illusoire : il est dépendant de l'obéissance de ses sujets. [...]
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