Les mouches, Jean-Paul Sartre, résumé, acte, scène
La pièce s'ouvre sur l'arrivée d'Oreste accompagné de son pédagogue. Ils tentent de demander leur chemin mais tout le monde les fuit : « j'ai demandé cent fois notre chemin dans cette maudite bourgade » (p. 106). Oreste et son pédagogue sont lassés par cette attitude. Oreste est choqué de devoir demander son chemin alors qu'il est né dans cette ville. On leur claque encore une fois la porte au nez. Ils aperçoivent soudain un homme qui les suit depuis un moment. Il possède une grande barbe.
[...] Egisthe comprend alors qu'on cherche à le tuer et il réalise vite qu'il va se faire assassiner par Electre et Oreste. Jupiter lui donne donc des ordres. Il veut qu'Egisthe fasse arrêter Oreste qui se promène en ville sous le nom de Philèbe : Ordonne sur l'heure qu'on saisisse un jeune étranger qui se fait appeler Philèbe. Qu'on le jette avec Electre dans quelque basse-fosse et je te permets de les y oublier. (p. 196). Egisthe refuse, il est lassé de sa vie et ne veut plus se battre. [...]
[...] J'ai voulu croire que je pourrais guérir les gens d'ici par des paroles. (p.170). Elle comprend que le mal qui ronge la ville, les habitants d'Argos ne peut se guérir que par la violence et le mal : C'est pas la violence qu'il faut les guérir, car on ne peut vaincre le mal que par un autre mal. (p. 171). Oreste insiste pour qu'Electre parte avec lui. Elle refuse. Elle sait que son frère n'est pas mort et qu'il va arriver pour la sauver. [...]
[...] A peine peut-on dire que tu fus sa complice. ( ) Tu n'as jamais songé à les réaliser. Est-ce que je me trompe (p. 229). Oreste tente d'aider sa sœur, il ne veut pas qu'elle succombe au chantage de Jupiter. Il ne veut pas qu'elle renie 15ans de sa vie : Pourquoi renier cette Electre irritée que tu fus, cette jeune déesse de la haine que j'ai tant aimée ? Et ne vois- tu pas que ce Dieu cruel se joue de toi ? (p. 230). [...]
[...] Il explique qu'il veut conserver son crime et qu'il veut les aider à apaiser leur mal-être. Pour se faire il décide de prendre avec lui tous les remords du peuple d'Argos : Ne craignez plus vos morts, ce sont mes morts. Et voyez : vos mouches fidèles vous on quittés pour moi. (p. 246). Il explique qu'il veut les laisser libres, et que c'est pour cette raison qu'il part, tel le joueur de flûte dans la ville de Scyros qui partit en emportant tout les rats de la ville. [...]
[...] L'un d'eux est sûr que le roi est près d'eux, car si il lui, il était roi et mort et qu'on lui permettait de revenir une fois par un an, il aurait retrouver son trône. Puis ils parlent de l'importance, de l'omniprésence des mouches dans la ville. L'autre croit réellement que qu'un est présent dans la pièce. Leur conversation est interrompue par l'arrivée d'Egisthe et de Clytemnestre. Scène 3 : Egisthe et Clytemnestre entre. Electre et Oreste sont toujours cachés. Egisthe explique qu'il regrette d'avoir punit Electre. [...]
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