Electre, sophocle, Oreste, Agamemnon
L'action débute avec Oreste, Pylade et le Précepteur. Ce dernier met en place l'action. On sait dès le début qu'Oreste est le fils du feu Agamemnon et qu'il vient pour reprendre sa place et se venger : « Fils de celui qui commanda jadis devant Troie, ô fils d'Agamemnon, enfin il t'es donné de voir s'étendre devant toi ces horizons où ton cœur ne cessait de t'appeler ! […) Après le meurtre de ton père – celle dont le sang est aussi le tien, oui, ta sœur, t'avait remis entre mes mains -, je t'ai emporté et je t'ai sauvé […] pour être le vengeur de ton père assassiné. »
[...] C'est une petite victoire pour elle. On ouvre les portes du palais pour qu'Egisthe rencontre les étrangers. Oreste apparaît avec le Précepteur. Un corps voilé gît à leurs côtés. Egisthe s'approche pour regarder le corps d'Oreste, mais quand il soulève le voile, il voir le corps de sa bien-aimée, Clytemnestre. Egisthe comprend vite que l'étranger qui se trouve en face de lui n'est autre qu'Oreste : C'est Oreste qui me parle, ce ne peut être que lui. (p. 368). Egisthe comprend qu'il est perdu. [...]
[...] Elle tente de lui rappeler tous les bons moments passés ensemble : En ce temps-là déjà, c'était moi, bien plus que ta mère, que tu chérissais. Tu n'étais pas dans les bras des domestiques, mais dans les miens. C'était toujours moi que tu appelais : Soeurette (p. 337). Elle lui rappelle que souvent, il lui parlait de sa vengeance. Elle clame son désespoir, sa peine : Aujourd'hui j'ai soif de mourir et de n'être point séparée de toi dans la tombe. [...]
[...] Chrysothèmis tente de remettre Electre à sa place. Elle lui fait comprendre qu'elle est une femme et qu'elle n'a pas les capacités d'un homme. Elle lui explique aussi qu'il faut faire attention aux propos que l'on tient et surtout avec qui on les tient car sinon on peut attirer encore de plus gros malheurs. Elle la supplie de ne pas vouloir se venger : Je t'en supplie, avant que nous soyons totalement écrasées, d'un écrasement total qui exterminerait notre lignée, réprime ta fureur. [...]
[...] Soudain, on entend Electre de l'intérieur qui se plaint. Ils décident de ne pas rester pour qu'elle ne les reconnaissent pas : ils partent pour donner des libations à Agamemnon. Electre sort. Elle clame son désespoir, elle hurle sa colère par rapport à la mort de son père. Elle explique son décès : il n'est pas mort à la guerre, il a été tué. Elle demande à venger son père, mais seule, elle n'y arrivera pas : Tous les pleurs que je voue à mon malheureux père ! [...]
[...] Clytemnestre réagit froidement à cette annonce, elle est soulagée car elle sait qu'il ne pourra plus rien lui arriver : En ce jour me voici délivrée de toute crainte de leur côté à tous deux (montrant Electre), elle comme lui (oui, elle m'empoisonnait plus que lui, car elle était sous mon toit, et sans trêve me suçait le sang et la vie ( ) Ce n'est pas Oreste et toi qui viendrez à bout de moi (p. 309-310). Electre est abasourdie, choquée, dépitée. Lorsque sa mère sort, Electre s'effondre Oreste bien-aimé, comme ta mort m'achève ! Te voilà parti, arrachant de mon cœur les seules espérances qui me restaient encore. ( ) Vivre ? Je n'en ai plus l'ombre d'un désir. (p. 311). Elle ne veut plus retourner vivre dans l'esclavage, et elle décide même de ne plus vivre sous le même toit que les assassins de son père. [...]
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