Ces maîtresses sont la preuve de la faiblesse des femmes à l'époque du roman et de l'infidélité entre les couples qui régnait en cette fin de siècle. Toutefois, ce sont également deux femmes dont les maris ne soupçonnent rien, ou du moins pas grand-chose, et qui sont pourtant assez proches de Georges Duroy. Monsieur Walter est son directeur à « La Vie française », et monsieur de Marelle est devenu un très bon ami, à tel point que Duroy lui a fait gagner beaucoup d'argent sur le fameux coup de Bourse ...
[...] 265) : Résine aromatique tirée du tronc d'un styrax de l'Asie méridionale et utilisée en médecine comme balsamique et antiseptique. SOURCES UTILISEES : Bel-Ami édition Pocket Encarta 99 Le petit Larousse 93 Dictionnaire des synonymes Robert CITATION PREFEREE : Ma citation préférée se trouve à la fin du roman, à la page 398 : Il sentait sur sa peau courir de longs frissons, ces frissons froids que donnent les immenses bonheurs. Il ne voyait personne. Il ne pensait qu'à lui. [...]
[...] Cette comparaison de Duroy avec Don Juan n'est en fait que partielle, car il a une maîtresse qui, contrairement à Don Juan, le suit tout au long du roman ; il s'agit de Mme de Marelle. Puis il s'est marié avec Madeleine, et avec Suzanne, alors que Don Juan ne s'est pas marié. Ce personnage m'a été, peu après le début du roman, antipathique. Il a une chance insolente, une arrogance sans égale, une soif de fortune inimaginable, et un désir de pouvoir inébranlable. Et cette critique n'est pas sans fondements. En effet, il n'hésite pas à mépriser son entourage, et en particulier les femmes qui l'aiment. [...]
[...] VIE DE L'AUTEUR : Guy de Maupassant (1850-1893), écrivain français, auteur de romans et de nouvelles situés entre réalisme et fantastique, où il met en scène la méchanceté et l'horreur ordinaires. Né le 5 août 1850 à Fécamp, et non au château de Miromesnil, comme sa mère voulut le laisser croire par snobisme, Guy de Maupassant développa précocement une sensibilité particulière à la violence dans ses manifestations quotidiennes. Ses premières années le familiarisèrent avec la campagne normande, ses paysans, son patois et ses scènes typiques, qui devaient lui fournir un inépuisable champ d'inspiration pour ses contes et ses nouvelles. [...]
[...] Il décrit précisément ce que sont les mœurs des gens qui ont leur place dans cette société. Ils prennent les nouveaux venus comme des rivaux, voire comme des ennemis ; on peut croire qu'ils en ont peur. Et lorsque, comme Duroy, ces nouveaux arrivent à s'imposer dans leur monde, ils se culpabilisent de les avoir laissé rentrer, comme s'ils ne devaient pas troubler l'ordre de la société aristocratique. Si aujourd'hui cette société reprenait autant d'importance qu'en cette fin de XIXème siècle, on pourrait difficilement l'accepter. [...]
[...] Il en devient chef de la rédaction politique, puis rédacteur en chef. Il mène une vie amoureuse compliquée et a une soif de pouvoir inébranlable. PERSONNAGES SECONDAIRES : Charles Forestier :Ami de Duroy, il l'introduit dans le journal Madeleine Forestier : Epouse de Charles puis de Georges Duroy Mme de Marelle :Maîtresse de Duroy Laurine : Fille de Mme de Marelle, elle donne le surnom de Bel-Ami à Duroy Monsieur Walter : Directeur du journal La Vie française Madame Walter : Femme de M. [...]
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